Un regard ultime sur les Jeux de Paris 2024
En rappel de la cérémonie de clôture
des jeux olympiques de Paris 2024
Comme on pouvait s’y attendre, la cérémonie de clôture des jeux olympiques fut dans la ligne de celle d’ouverture, avec moins d’étalage de toutes les transgressions possibles mais davantage de message de fond. Ceux qui ne savent rien y auront vu une sorte d’insecte doré nommé « Golden Voyager » descendant du ciel sur les continents de la terre (figurés au sol), plongeant dans le chaos humain, et soumettant les hommes jusqu’à se faire porter au sommet de la pyramide humaine.
Même sans connaître le passage d’Isaïe 14, 12-15 qui évoque Satan chassé du Ciel, ceux qui ont un minimum de culture auront deviné sans peine qu’il s’agit de cet Esprit-là, qui prétend apporter la lumière ; il ne lui manquait que le flambeau dans la main droite, mais cela aurait trop fait penser à la flamme olympique et aurait brouillé le message : brandir la main contre le ciel est plus fort encore. Le personnage est celui de la colonne de la Bastille à Paris, on a compris.
Si l’on n’a pas encore perçu la nécessité de revenir aux fondements de la foi, en voilà un rappel, et il en dit long également sur les enjeux du combat spirituel, dont la connaissance du christianisme des origines est un aspect.
Les conséquences de ce combat spirituel sont multiples depuis toujours, et, par exemple, Aldo Sterone, franco-algérien vivant en Angleterre (pour l’instant) voit à l’effondrement économique et sociétal occidental des origines morales et spirituelles. Il explique que le rejet de Dieu et donc de travailler pour Lui, et son remplacement par l’argent, font que chacun ne poursuit plus que sa satisfaction et son intérêt à court terme. C’est le triomphe de la financiarisation. Il n’y a plus de loyauté dans les entreprises ni dans les affaires, ni d’investissement à long terme, en particulier dans les enfants et dans la jeunesse. L’analyse est très juste.
Cependant (et heureusement), le combat spirituel a toujours été aussi le combat de l’espérance : avec la foi, tout redevient possible.