Parutions 2024-2025
Edouard-Marie Gallez, Frédéric Guigain, Françoise Breynaert, Actes du Colloque de Rome 2021, Marion Duvauchel, Pierre Perrier, Jean-François Froger, Marion Dapsance, Etienne Delarcher, Louise El-Yafi, Fadila Maaroufi, P. Michel Viot, Bruno Bioul
Parutions 2025
Edouard-Marie Gallez csj, Le christianisme face aux autres religions. Jésus-Christ est le « centre de l’histoire », Artège, 15 janvier 2025, 18€
Présentation de l’éditeur : Jésus est-il le « centre de l’Histoire » ? Y a-t-il un « avant lui » et un « après lui » au sens où il aurait infléchi le cours de celle-ci ? « L’après lui » est alors le point de départ du monde actuel, nous précise sans ambages l’auteur, un monde façonné à la fois par le christianisme‚ et par les phénomènes religieux qui se sont constitués après et en opposition à celui-ci.
Le Père Gallez démontre que c’est d’abord à l’intérieur même de l’héritage chrétien qu’apparaissent les post-christianismes, des contrefaçons qui dénaturent profondément la force de la Révélation. Un tel « produit miracle » qui rejoint le désir le plus profond de l’homme d’être libéré du mal ne pouvait pas manquer d’être détourné.
Ces détournements conduisent inévitablement les hommes, soit par une démarche messianique et totalitaire, soit par des religiosités qui réduisent Jésus à un simple éveilleur spirituel, à des replis sur soi reniant le Père.
Par sa fine connaissance des mondes religieux, l’auteur nous donne à redécouvrir l’absolue singularité de la Révélation chrétienne et le caractère unique du mystère de la Trinité : la rencontre avec l’Esprit Saint qui conduit au Fils puis au Père.
Table des matières :
Chap. 1 Analyser les discours religieux ?
____ Comparer : quoi et comment ?
____ Un messianiste qu’on n’aurait pas soupçonné
Chap. 2 Organiser « les religions » autour d’un pôle
____ « Religions », l’état de la question
____ L’idée de classer « les religions »
____ Comprendre « les religions » dans leur réalité historique
Chap.3 La foi chrétienne : son impact direct et indirect
____ Une influence chrétienne sur le monde
____ Une influence sur le monde hébreu
____ « Faux messies et faux prophètes » : l’impact indirect
Chap. 4 Le fondement des post-christianismes
____ La contrefaçon : une analogie, non un concept philosophique
____ La dualité de la dimension du Salut
____ La victimisation
____ Détruire le passé, posséder l’avenir
Chap. 5 Des contrefaçons profitant de vides
____ Un « Royaume » à venir ?
____ Un mystère de Rencontre avec le Christ
Chap. 6 Un vécu trinitaire inversé ?
____ Les messianismes – leur dimension ternaire
____ Les spiritualismes – leur dimension ternaire
____ La dimension trinitaire remise à l’endroit
____ Préserver la Révélation
Conclusion : « le chemin, la vérité, la vie »
● Marion Duvauchel, D’un Caucase chrétien au Caucase musulman. L’Albanie du Caucase et les guerres du Haut-Karabakh, éditions grégoriennes, 14 février 2025, 8,5€ en souscription (au lieu de 14,50€)
Tous les yeux sont tournés vers Gaza et le Haut-Karabagh arménien est oublié et ignoré. En 2024, avec l’appui de la Turquie, l’Azerbaïdjan envahit cette région qui fut l’Albanie du Caucase, petit royaume antique, païen puis chrétien mais que les Azerbaïdjanais revendiquent sur des bases largement faussées.
L’histoire de ce royaume chrétien albanien ressort de la découverte en 1975, au monastère du Sinaï, d’un palimpseste, un Évangile de la Croix (Évangile de Jean), écrit dans l’alphabet albanien. Ce livre est à ce jour la première synthèse sur « la chrétienté oubliée du Caucase ».
● Pierre Perrier & Bernard Scherrer, Marie Mère de l’Eglise : il reprend et justifie sur 700 pages les perspectives avancées dans Marie Mère de mémoire (2009). (en attente)
2024, les plus récentes
● P. Frédéric Guigain, La récitation orale de la première Alliance. Genèse, Cariscript, 30 nov. 2024, 376 pages, 50€.
Cet ouvrage présente l’application des principes fondamentaux de l’oralité au premier livre de la Bible.
Il y démontre l’emploi prédominant du rythme duo-binaire, qui définit le fil de chaîne et le fil de trame du texte, selon l’espace somatique de la récitation, et induit a priori un mode contraignant de composition. Il révèle, à cette occasion, l’existence d’une oralité savante et non naturelle, par le fait que la bilatéralisation régisse les éléments les plus simples de la phrase, et cependant anthropologique et non littéraire (poétique), puisque le portage de la mémoire se déploie souvent indépendamment de l’imagination objective.
On découvre le rôle mnémotechnique que pouvait jouer le vocalisme dans sa variété, ainsi que la gémination associée ou non aux particules – notamment à la fameuse conjonction – et, a contrario, le caractère rationaliste des traits d’union (maqqeph) de la métrique traditionnelle.
Le texte est retranscrit dans l’écriture préexilique, afin de donner davantage de liberté intuitive à la reconstitution philologique du substrat primitif.
● Françoise Breynaert, L’évangile selon saint Luc, un collier d’oralité en pendentif en lien avec le calendrier synagogal, La formation des femmes et des diacres, les Actes des apôtres, Parole et silence, 5 décembre 2024, 472 pages.
Voir aussi : https://www.academia.edu/126084031/Luc_et_le_calendrier_synagogal.
De la préface de Mgr. Yousif Thomas MIRKIS o.p. Archevêque Chaldéen de Kirkuk et Sulaimanyah :
« C’est en Orient que la Bible a été composée, les traditions orales ont eu une place prépondérante dans le catéchisme familial, et les traditions transmises au cours des siècles, ils sont parvenus jusqu’à nous, drainant de multiples mentalités et imaginaires. Ils n’étaient pas des théologiens (comme la plupart des apôtres) mais ils vivaient de ces histoires, s’en nourrissaient et les transmettaient pour garder le dépôt de la foi. La foi pour eux n’est pas un mot, mais une immense richesse gardée par les hommes, les femmes et les enfants, elle touche tous les âges, et nous les enfants, nous y voyions une logique nécessaire pour comprendre et elle faisait notre joie. Au centre de l’évangile de Luc, il y a la prière du Notre Père, qui, dans le texte araméen, comporte sept demandes comme dans l’évangile de Matthieu. Oui, prions le Père, « Que ton Règne vienne ! Que ta volonté soit, comme au ciel, aussi sur la terre ! », car cette prière est aussi une promesse, et Jésus est « le Fils de l’homme qui viendra dans les nuées, avec une abondante puissance et grande gloire » (Lc 21, 27). »
Cet ouvrage offre, avec son commentaire, une traduction complète de l’évangile selon saint Luc depuis l’araméen, de la Pshitta. Il ne s’agit pas uniquement de prendre en considération la langue qui fut celle des apôtres, mais aussi la civilisation orale qui était la leur. Les deux vont ensemble : la connaissance de la langue permet de voir la composition.
Dans les civilisations orales, la composition se fait oralement, dans la tête du compositeur, mais en même temps dans une dimension communautaire. C’est une affaire de témoignage. La communauté sollicite le témoin d’un événement pour qu’il le raconte. Le témoin sait que son récit sera l’unique trace fiable, à condition d’être facile à mémoriser. Aussi compose-t-il son témoignage avec les moyens adéquats de rythme, d’assonances, de gestes, etc.
L’évangile de Luc est un « pendentif », avec un collier compteur introduisant des fils d’oralité, formant chacun un ensemble cohérent en lien avec la perle qui l’introduit. Ce collier compteur comporte huit perles allant de l’Annonciation aux tentations du Christ au désert (Lc 1, 26 à 4, 15). Ainsi, l’Annonciation à Marie introduit un fil d’oralité où l’on trouve le Oui de Pierre, le Oui de Lévi, et le Oui des Douze. La Visitation introduit un fil où, devant la résurrection du fils de la veuve de Naïn, le peuple s’exclame : Dieu a visité son peuple ! Tandis que le Magnificat fait résonner les béatitudes et les « malheurs à vous ! ». Et l’on continue ainsi jusqu’à la perle des tentations de Jésus au désert, qui introduit la Passion du Christ, durant laquelle les invectives lancées à Jésus font écho à Satan tentant Jésus au désert. Quant aux récits de la Résurrection, ils forment le « sceau final ».
On peut montrer que Luc a hérité et incorporé une formation particulière destinée aux diacres. L’évangile de Luc est aussi un lectionnaire liturgique en lien avec le calendrier synagogal.
À la fin de l’ouvrage, le lecteur deviendra capable de porter aussi un regard neuf sur le livre des Actes des apôtres et sur les différences entre les évangiles de saint Luc et saint Matthieu.
● Pontificio Comitato di Scienze Storiche, Dir. Enrico dal Covolo & Maxime K. Yevadian, Inchiesta sulla storia dei primi secoli della Chiesa, Atti documenti 68, Roma, nov. 2024, 47,50€ – cf. https://www.ibs.it/inchiesta-sulla-storia-dei-primi-libro-vari/e/9788826608747. Il s’agit des actes du Colloque organisé par le Vatican en octobre 2021 : Enquête sur l’histoire des premiers siècles de l’Église. Ce colloque a été présenté ici : www.eecho.fr/colloque-de-rome-2021-sur-st-thomas-un-tournant .
La recension de cet ouvrage (et donc de ses contributions) : https://eecho.fr/actes-du-colloque-de-rome-2021-les-premiers-siecles-de-leglise.
Autres parutions 2024
● Odon Lafontaine, The Great Secret of Islam, Amazon Createspace, juin 2024, voir ici.
● Jean-François Froger, Six chemins pour connaître sagesse et intelligence , Ad Verbum, mai 2024, voir ici.
● Jean-François Froger, Moïse et Oedipe, Ad Verbum,octobre 2024 : voir ici.
● P. Frédéric Guigain, La Récitation orale de la Nouvelle Alliance selon saint Marc (2e édition), éd. Cariscript, avril 2024
● Marion Dapsance, Le Bouddhisme des Bouddhistes, Cerf, janvier 2024 : voir ici.
● Michel Viot & Yohan Picquart, L’Église au risque de la foi (Préface du Cardinal Gerhard Müller), Via Romana, novembre 2024, 19€ revenir aux fondamentaux <+ https://youtu.be/nChGgYH2n7M interview du P. Michel Viot sur le rapport Sauvé, Sr Véronique Margron, Haloween et les profanations, etc.
● Louise El Yafi, La femme est un islamiste comme les autres, Cerf, 2024. Il y a trois courants dominants différents dans l’islamisme, pas seulement le frérisme, mais aussi le salafisme et le jihadisme, et ils ont des méthodes différentes. Mais tous touchent des femmes en attente de sens, voire dépressives, qui deviennent de vraies idéologues, plus radicales que les hommes. Un bémol : l’auteure est de tendance laïciste woke. https://youtu.be//fYfV0k281M4?si=nF0auhhjAWZ-Trbo
Voir aussi Fadila Maaroufi, de Bruxelles : https://www.youtube.com/watch?v=6B9yaXval-o ou https://www.youtube.com/watch?v=MFEApRk8JsA , et le livre de Florence Bergeaud-Blackler, Le Frérisme et ses réseaux(Préface de Gilles Kepel), Odile Jacob, 2023, 416 pages, 24 €
● Etienne Delarcher, Au cœur de l’Islam de France – Trois ans d’infiltration dans 70 mosquées, Rocher, 2024. Pour éviter les représailles, Étienne Delarcher se fera passer pour le convert. Il vit et entendit « ce que pourrait percevoir un musulman lambda », sans aller dans les mosquées les plus radicales ou auprès d’imams déjà repérés pour leurs propos « problématiques » en France. Le constat est là : dans notre pays, la radicalité n’est, hélas, pas réservée à quelques fidèles et à une poignée de lieux de culte.
● Bruno Bioul, Contre-théorie de Jesus, Réfutation ciblée de la théorie mythiste de M. Onfray, L’Harmatthan, 2024. Des voix se sont élevées pour dénoncer, avec beaucoup d’à-propos, cette prise en otage de la science historique, exégétique et biblique, dans la théorie de l’inexistence de Jésus. Mais ces mises en garde sont restées relativement superficielles, dénonçant tel ou tel biais de la pensée ou de la position « onfrayienne » sans vraiment entrer dans le détail. C’est tout l’intérêt de ce livre. L’auteur récuse, presque page après page, toutes les affirmations et assertions audacieuses de l’auteur de théorie de Jésus. Il s’appuie sur les tout derniers résultats des recherches historiques, archéologiques et exégétiques afin de rétablir la vérité et dénoncer les erreurs d’une théorie surannée et ascientifique.
Bonjour,
l’ouvrage du père Guigain, La récitation orale de la première Alliance Genèse, donne-t-il une traduction du texte en français ?
Merci !
Excellentes nouvelles, merci beaucoup ! On attend avec impatience de lire ces livres, notamment la publication des ouvrages du Père Gallez et de Mme Breynaert.
Concernant ce dernier, on espère qu’elle pourra publier sur les évangiles de Marc et Matthieu et faire la même analyse relative au calendrier synagogal. C’est une immense découverte que cette analyse des évangiles comme des lectionnaires synagogaux. Car dans les premières décennies du christianisme, les chrétiens se réunissaient forcément pour lire les lectures sacrées et donc à la lecture de la Torah, ils devaient associer des événements de la vie du Messie mis en relation avec les lectures synagogales. Ces récits d’origine orale devaient être plaqués sur les textes vétérotestamentaires en lien avec la lecture du jour ou de la semaine (parasha ou haftara). C’est un domaine d’étude passionnant à explorer.
Pour les contrefaçons du christianisme, j’en vois deux principales : l’islam et la gauche (parfois appelée à tort et faussement progressisme car sous toutes ses formes depuis le 18ème siècle elle n’apporte pas de progrès à l’humanité). Tresmontant avait aussi insisté sur l’idée que le Christ était le point focal de l’Univers, crée par lui et pour lui par le Père.
Bonjour Julien ; à moins que j’aie mal compris le travail de Mme Breynaert (que je salue par ailleurs, à maints égards), le lien entre les évangiles synoptiques et le cycle synagogal avait déjà été précisément décrit par MM Perrier et Guigain, mais seulement sur le cycle d’hiver, ce que Mme Breynaert réfute.
Par ailleurs, pour elle, l’évangile ne saurait avoir été utilisé à ses débuts uniquement sur l’hiver, et imaginer un découpage des perles évangéliques sur les shabbats de l’année synagogale est irréaliste, puisque ceux-ci n’ont pas le même nombre d’une année sur l’autre. Elle opte donc pour des liens « globaux » entre les fils d’oralité en Luc et le cycle synagogal…
Elle semble analyser la composition orale de l’évangile de Luc en un grand pendentif en se basant sur son contenu propre. Et ne rien dire à propos de la préexistence de colliers de la proclamation apostolique (colliers de l’enfance, collier des miracles, colliers des controverses, du pain de vie …), composés nécessairement avant les évangiles, qui les agencent, quitte à les entrecroiser, mais en gardant le même canevas issu du « parcours de mémoire » fondateur des Onze après Pâque.
Ces deux approches sont-elles conciliables ?
Merci.
celui-ci consiste précisément à déconnecter la composition de l’évangile de Luc aux lectures synagogales. En tout cas, au cycle hivernal de ce dernier, ce à quoi MM Perrier et Guigain avaient conclu, une fois composés les colliers thématiques de la prédication orale apostolique.
Bonjour Jean, le Père Guigain ne dit pas me semble-t-il que les Evangiles sont des lectionnaires du seul cycle d’hiver mais que Marc et Matthieu couvrent respectivement les cycles d’été et d’hiver.
Par ailleurs, La parasha (héb. פרשה, « exposé »1, rendu en français par péricope, plur.: parashiot ou parashiyyot) est l’unité traditionnelle de division du texte de la Bible hébraïque selon la seule version admise dans le judaïsme, à savoir le texte massorétique. D’après la tradition juive, au retour de la captivité à Babylone, la Bible fut divisée en 54 sections hebdomadaires, également appelées sidrot (sing.: sidra)1, lesquelles comportent au total 669 sous-sections. Ce nombre est fixe et ne varie pas selon le nombre des sabbats.
Ce qu’on peut logiquement envisager, c’est une répartition des perles évangéliques selon les 54 parashot.
Béréchit : Béréchit, Noa’h, Lekh Lekha, Vayéra, ‘Hayé Sarah, Toldot, Vayetsé, Vayichla’h, Vayéchev, Mikets, Vayigach, Vaye’hi
Chémot : Chémot, Vaéra, Bo, Bechala’h, Yitro, Michpatim, Terouma, Tetsavé, Ki Tissa, Vayakhel, Pekoudei
Vayikra : Vayikra, Tsav, Chemini, Tazria, Metsora, A’harei, Kedochim, Emor, Behar, Be’houkotaï
Bamidbar : Bamidbar, Nasso, Béhaalotekha, Chela’h, Kora’h, ‘Houkat, Balak, Pin’has, Matot, Massei
Devarim : Devarim, Vaet’hanane, Eikev, Réeh, Choftim, Ki Tetsé, Ki Tavo, Nitsavim, Vayelekh, Haazinou, Vezot Haberakha
Oui, sauf que l’année juive n’était pas régulière, il pouvait y avoir des mois intercalaires.
Aujourd’hui il y a un deuxième mois de Adar pour les années embolismiques mais selon les rabbins, avant la destruction du Temple, c’était le Sanhédrin qui fixait les mois et les années.
Entre 30 et 70, les chrétiens devaient suivre le calendrier du Sanhédrin, et c’est pendant cette période qu’ont été composés les Evangiles, comme lectionnaires d’après le Père Guigain et Pierre Perrier.
Le nombre de sections de la Torah est réputé plus ancien ; les sections de Torah ne sont pas censées être redécoupées selon l’année me semble-t-il mais c’est à vérifier. Il faudrait voir s’il y en a toujours 54 (elles mêmes subdivisées en sous-sections fixes ou non) mais je pense qu’elles sont, du moins aujourd’hui sacralisées.
Le tout est de savoir si pour chacune de ces 54 section de la Torah, on associait un récit particulier des dits et faits de NSJC. Dans ce cas, chaque jour, on lisait une sous-section et cette sous-section était dans cette optique associée à un passage de ce qui deviendrait le NT.
Il faudrait une étude de fond, scientifique, technique pour construire cela. Il faut voir aussi que la première version araméenne de Matthieu était sans doute plus courte que notre évangile matthéen.
(je vous prie de ne pas tenir compte du dernier paragraphe de mon dernier commentaire, laissé par erreur)