ORIGINES DE L’ISLAM : UNE RÉVOLUTION !
ORIGINES DE L’ISLAM :
UNE RÉVOLUTION
Par Odon Lafontaine (Olaf), auteur du Grand Secret de l’Islam
Nous relayons ici la publication par le magazine La Nef (n°285 d’octobre 2016) d’un article d’Odon Lafontaine sur la cascade de découvertes nouvelles issues de la recherche historico-critique concernant les origines de l’islam. Il fait suite à la publication par La Nef, dans un numéro précédent, d’un dossier intitulé « Les origines de l’islam, nouvelles approches », auquel avait participé le Père Edouard-Marie Gallez (voir son article « Qu’est ce que l’islam », introduit par quelques réflexions, à lire sur le site d’EEChO)
« Parler de nouvelles approches pour qualifier les découvertes récentes au sujet des origines de l’islam ne rend pas justice au bouleversement qu’elles représentent. Une révolution copernicienne est en cours, fondée sur l’application de méthodes scientifiques modernes et reléguant de fait nombre de visions anciennes aux oubliettes de l’histoire. Elle rencontre ainsi de nombreux blocages, et plus encore par la compréhension renouvelée et profonde de l’islam qu’elle augure.
Tout a changé. On ne lit plus l’histoire à partir des seules sources musulmanes, même au travers de leur analyse critique : on prend en compte tous les témoignages laissés par l’histoire[1], y compris non musulmans, pour les comparer les uns aux autres dans une analyse critique contextuelle. C’est ce qui a permis des découvertes nouvelles, implacables, venues ébranler les certitudes anciennes.
LA MECQUE
On a montré que La Mecque n’a pas l’ancienneté, et donc le rôle, que lui donnent les traditions musulmanes : il faut attendre l’an 725[2] pour voir construite la première mosquée ancienne qui pointe la direction de la prière vers La Mecque, et encore un siècle de plus, en 822, pour le constater sur toutes les mosquées qui seront édifiées par la suite. La première mention explicite à cette ville date de 741 (on trouve cependant des allusions dès la fin du 7e siècle). Elle ne figure sur aucune carte avant le 10e siècle, et, selon les archéologues saoudiens, aucun vestige retrouvé à la Mecque n’a pu être daté d’avant 880[3]. Que penser alors de la véracité des traditions musulmanes ?
De plus, si La Mecque n’est pas le lieu des origines, où donc alors ? Dan Gibson3 a mis en lumière le rôle éminent de la ville de Pétra, qui n’explique pas tout cependant. Patricia Crone avait montré en effet[4], par l’analyse des sources musulmanes elles-mêmes, qu’il faut aussi considérer les rivages de la Syrie. Les auditeurs de la prédication de Mahomet sont en fait décrits comme des agriculteurs et des pêcheurs : blé, dattes, oliviers, vigne et grenades, chèvres, moutons, vaches et chameaux, poissons et coquillages fraîchement pêchés, une telle abondance est impossible dans le désert de La Mecque. Mais alors, ces Arabes syriens du 7e siècle ne pouvaient donc avoir été les « polythéistes païens » décrits par les traditions ? Ils devaient être chrétiens, comme les autres Arabes de Syrie (et d’ailleurs), et donc imprégnés de la culture syro-araméenne chrétienne.
LE CORAN
C’est justement ce dont rendent compte de leur côté une série d’études nouvelles sur le texte coranique. Il présente un soubassement araméen manifeste et un ancrage dans la culture religieuse syro-araméenne de « l’Antiquité Tardive »[5] : translittération en arabe de mots et concepts araméens réinterprétés sans leur sens initial[6], reprises de midrash et traditions hébraïques[7], composition en style « homilétique »[8] caractéristique de liturgies d’inspiration biblico-araméennes (judéochrétiennes ou issues d’autres courants du judaïsme). Son étude approfondie[9] montre l’expression et l’influence profonde d’une pensée non arabe, juive mais non rabbinique, marquée par la figure du Christ mais non chrétienne, dont on comprend qu’elle est à l’origine de l’islam par sa transmission aux Arabes chrétiens de Syrie. Le Coran apparait ainsi comme sa recomposition dans l’environnement arabo-perse de l’empire califal, ce qui met à mal la notion de révélation prophétique. Mais qui était alors le « prophète de l’islam » ?
LE PROPHÈTE
Intervient ici la redécouverte de témoignages oubliés, inédits, des premiers temps de l’islam. Michael Cook et Patricia Crone[10], et surtout Robert Hoyland[11] et Alfred-Louis de Prémare[12] ont retrouvé et analysé quantité de documents et sources non musulmanes du 7e siècle. Ils permettent enfin d’éclairer le « trou noir » des origines de l’islam sur lequel butaient les historiens travaillant à partir des seules sources et traditions musulmanes, pour l’essentiel postérieures de 200 ans au moins. Lettres de chrétiens arméniens, chroniques grecques, géorgiennes, syriaques, témoignages d’évêques, sources rabbiniques dessinent la figure d’un Mahomet historique « instruit et à l’aise avec l’histoire de Moïse », guerrier apocalyptique annonçant le retour imminent du Messie-Jésus à Jérusalem. Il exhortait sa tribu à la prendre comme héritage légitime, en tant que « fils d’Abraham » du fait de l’introduction des fils d’Ismaël dans l’élection divine, sous l’autorité de certains fils d’Isaac. Mais, s’il n’y avait ni prophète de l’islam, ni Coran, ni révélation, qu’est ce qui a pu ainsi galvaniser les Arabes proto-musulmans à la conquête ?
L’ESPÉRANCE MUSULMANE
C’est là le cœur de l’espérance musulmane et proto-musulmane qui a été mis à jour par les travaux du P. Edouard-Marie Gallez : exégète de formation, il a retrouvé dans le Coran et la tradition musulmane l’expression de la même pensée politico-religieuse que celle dont il avait daté l’apparition au 1er siècle, par l’étude des manuscrits de la Mer Morte[13]. Il s’agit de la recomposition d’idées chrétiennes, alors nouvelles, contrefaisant sous la forme d’un projet politico-guerrier la perspective que le monde soit sauvé de l’empire du mal : sauver le monde par sa soumission à la loi divine, en attendant la redescente de Jésus, messie chef de guerre, qui, achevant le travail de soumission, donnera paix et félicité. Portée par un courant sectaire ex-judéochrétien, transmise aux Arabes, transformée par le processus historique de son arabisation puis de son universalisation par les califes, cette espérance constitue plus que jamais le noyau de ce qui est devenu l’islam.
Ces découvertes en cascade rapide, depuis une trentaine d’années seulement, révolutionnent la compréhension des origines de l’islam et du fait musulman, invalidant nombre de certitudes. Elles rencontrent ainsi l’opposition « d’islamologues étroits », qui ne veulent ou ne peuvent les prendre en compte, mais aussi des blocages plus profonds : ils proviennent de ceux – musulmans ou non – qui tirent parti de l’islam pour s’assurer places et pouvoir, comme de ceux qui, musulmans ou animés d’espoirs de salut du monde similaires aux leurs, ne peuvent accepter une remise en cause de leurs propres espérances.
En faisant remonter les origines de l’islam à une divergence au plus près de celles du christianisme, elles posent cependant des questions absolument fondamentales, non seulement aux islamologues, mais à tous les musulmans et à toute l’humanité : pourquoi et comment notre monde pourrait-il être sauvé ?
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[1] Par exemple la construction – ou la destruction – de monuments, les pièces de monnaies, les manuscrits anciens, les objets et artéfacts divers, les tombeaux, les inscriptions épigraphiques, les textes sacrés, les textes profanes, les traditions orales dument constatées, éprouvées et documentées, etc.
[2] Soit un siècle après la date de 624 à laquelle le Mahomet des traditions musulmanes aurait ordonné de prier vers la Mecque
[3] Dan Gibson, Quranic Geography, Independent Scholars Press, 2011 et le documentaire The Sacred City, 2016 dont la version française devrait sortir courant 2017
[4] “How did the quranic pagans make a living?” in Bulletin of the School of Oriental and African Studies, 2005 (De Quoi Vivaient les Païens Décrits par le Coran ?)
[5] Mehdi Azaiez (Le Coran, nouvelles approches, CNRS Editions, 2013)
[6] Christophe Luxenberg, Die syro-aramäische Lesart des Korans (La Lecture Syro-araméenne du Coran), 2000, à la suite de Günter Lüling, Über den Ur-Qur’an (Sur le Coran primitif), 1974-1993 (traduction en anglais publiée en 2003) ; également Manfred Kropp dans son cours au Collège de France, « Un philologue lit le Coran », 2007-2008
[7] Leila Qadr, Les 3 Visages du Coran, 2015
[8] Lieux saints communs, partagés ou confisqués : aux sources de quelques péricopes coraniques (Q 19: 16-33), dans Isabelle Dépret & Guillaume Dye (éds), Partage du sacré : transferts, dévotions mixtes, rivalités interconfessionnelles
[9] Edouard-Marie Gallez, Le Messie et son Prophète, 2005-2010, Editions de Paris, collection Studia Arabica sous la direction de Marie-Thérèse Urvoy, et article de 2016 « Couvrir ou découvrir ce qu’est l’islam ? Le rôle décisif de l’islamologie », publié par EEChO
[10] Hagarism : the making of the Islamic world (Hagarisme : la formation du monde islamique), 1977 (1980 pour l’édition de Cambridge University Press)
[11] Seeing islam as others saw it (L’Islam comme il a été perçu par les autres), Darwin Press, 1998
[12] Les fondations de l’Islam, Seuil, 2002
[13] Testaments des Douze patriarches, Livre de la Guerre, Targum Jonathan, Commentaire de Néhémie, Commentaire d’Habacuc, Document de Damas, Les Pièges de la femme, et aussi le Livre des Jubilés, analysés dans Le Messie et son Prophète (op. cit.)
Oui, ces découvertes sont importantes, notamment que le 1er siècle après Jésus-Christ avait déjà développé une idéologie politico-religieuse.
Ne pouvez-vous pas approfondir cette question pour apprendre ainsi à se séparer aujourd’hui des responsables qui appuient leur action sur une idéologie politico-religieuse , nous aider à de ne pas se laisser embarquer individuellement dans de tels mouvements et demeurer le levain dans la pâte ?
traduction d’une chronique parue en italien le 8 janvier 2017 par Magdi Allam (http://www.ilgiornale.it/news/politica/governo-non-si-scordi-i-controlli-moschea-1349011.html)
Le gouvernement ne devrait pas se limiter à prévenir les massacres islamiques, il faut surtout éviter que nos enfants finissent demain par être soumis à l’Islam
En premier lieu, il est essentiel d’identifier la nature de la menace, à savoir qu’il s’agit du terrorisme islamique. Car il est trompeur de parler de terrorisme international ou de djihadisme en sous-entendant que cela n’a rien à voir avec l’islam.
C’est ainsi qu’on conforte la thèse selon laquelle les terroristes sont mauvais tandis que l’islam est bon. Nous ne vaincrons pas le terrorisme islamique tant que les gens n’auront pas l’honnêteté intellectuelle et le courage humain de dire que c’est précisément l’islam qui est la racine du mal, car ce sont les terroristes islamiques qui, plus que les autres, respectent à la lettre et complètement ce qu’Allah a prescrit dans le Coran ainsi que ce que Mahomet a dit et fait. […]
[Une autre] faiblesse de la stratégie du gouvernement [italien], c’est qu’elle se concentre sur les moyens et ignore l’objectif. Le terrorisme n’est qu’un moyen, l’objectif est l’islamisation de la société. Les terroristes islamiques veulent atteindre ce but par la violence, tandis que d’autres groupes islamiques plus rusés comme les Frères musulmans, les wahhabites, les salafistes et de façon générale les musulmans modérés qui contrôlent les mosquées poursuivent le même objectif de nous soumettre à l’islam en s’appuyant sur notre peur de l’islam.
À cause des terroristes islamiques qui coupent les têtes, nous faisons alliance avec des terroristes islamiques qui coupent les langues – avec ceux qui nous ont obligés à donner à l’islam une légitimité sans tenir compte de la violence qu’il contient. Si nous nous mettions à la place des musulmans soi-disant modérés, nous comprendrions qu’ils ont un grand intérêt à coopérer avec les autorités pour trouver et faire arrêter les terroristes islamiques. Car plus on arrête de terroristes, plus s’accroît la peur parmi les gens, plus nous plaçons notre confiance dans ceux qui veulent nous islamiser « pacifiquement » et nous facilitons ainsi leur succès.
Le gouvernement ne doit pas se contenter d’empêcher les attentats islamiques. Il doit avant toute chose empêcher que nos enfants soient un jour soumis à l’islam.
je suis intimement convaincu de tout ça et avec la meme force, convaincu de l’inutilité de ces discours! on est en retard sur les réactions légitimes et on regarde passer les chars comme des roulottes de forains ! A partir de l’intervention suicidaire des politiques
acculés a toutes les bassesses pour continuer a « etre », tous les bobos et philosophes éclairés, les sarkos qui croient peut etre sincérement a leur sacerdoce (ça sert d’os!) se sont fabriqué une majorité, un nouv langage, et on est dépassés: maintenant il faudra une réaction brutale et massive…. c’est pas demain
bravo pour votre analyse……la vie est une pyramide dans sa construction….quand l’on inverse la pointe elle devient une feuille de papier.a la fin de vie…..comme l’histoire part depuis 0…..a nos jour 2018…..la feuille de papier ne represente rien par rapport a la formation du sytéme solaire……..
pour ma part.. musulmans nee en france. A la recherche d histoire, de veriter,de savoir. De plus de convictions.Je me passionne pour l histoire. notre histoire. Et j aprofondis mes recherches sir votre site. Tous cela est fort passionnant. je ne deviendrais pas non musulmans pour autant mais tant de question soulevées mérite plus de reponse. Plus de recherche. plus de temps. vous allez pour certains a de conclusion bien hative…
Il ne s’agit pas de conclusions hâtives, au contraire, ce sont les résultats de longues recherches critiques et minutieuses, et cet article n’en présente que des résumés (vous devriez lire les études elles-mêmes, mais ce serait bien trop long, même si c’est préférable pour des personnes qui, comme vous, se disent en quête de vérité). Serait-ce parce qu’elles ne sont pas en accord avec vos croyances que ces conclusions vous paraissent hâtives ? Et puis, vous dites vous-même que vous êtes à la recherche de “plus de convictions”, donc en gros vous cherchez à étayer vos croyances, ce qui n’est pas objectif du tout, surtout pour un soi-disant “chercheur de vérité”. Il est normal qu’un musulman n’accepte pas les résultats de ces recherches. Mais, à moins d’être spécialiste en la matière, on ne peut pas se permettre de traiter ces conclusions de hâtives simplement parce qu’elles ne nous plaisent pas. Je me demande pourquoi vous vous dites en quête de vérité alors que vraisemblablement, vous pensez déjà la détenir.
ce qui me pose problème, c’est que des textes qui comportent de la violence comme le coran ou le’1er testament de la bible, n’ont pas empêche des hommes de trouver le chemin de l’Amour, ou du respect des autres alors qu’un texte aussi remplir d’Amour que l’évangile, a donné des « Saints, des témoignages de vie admirables » mais aussi, avec l’église et certains qui ont commis au nom du Christ des horreurs (tout ce qu’on reproche à l’Islam aujourd’hui, des « chrétiens » l’ont déjà fait ). Le texte est-il prétexte , ou est-ce selon l’esprit qui nous anime ? Mystère. C’est la mise en pratique qui permet de voir, ou on reconnait l’arbre à ses fruits . Après, la persécution….. la séduction………l’Esprit de MORT abat sa dernière carte : LA CONFUSION dans tous les domaines. Le don du discernement vient de l’ESPRIT SAINT et très peu de tous les raisonnements…….
Le discernement avec l’Esprit-Saint, c’est d’abord de lire correctement.
La comparaison entre l’Ancien Testament et le Coran est habituelle d’un certain discours plein de bonnes intentions et de présupposés, mais généralement sans aucune citation. Cette CONFUSION ne résiste pas longtemps. Le Coran dit la Parole de Dieu pour aujourd’hui, l’Ancien Testament est lu comme l’histoire d’un Dieu qui éduque son peuple peu à peu, et ceci n’a donc rien de déterminant pour aujourd’hui. Le Coran dicte ce que le croyant (musulman) doit croire et faire, pas l’Ancien Testament.
L’Islam hérite d’une pensée messianiste qui porte une violence intrinsèque. La prise en compte du texte coranique fait découvrir de nombreux passages où Dieu est dit « ne pas aimer » (tel ou tel groupe) ; car le verbe est employé en négatif. Cependant, il existe un verset (unique) où Dieu est dit positivement aimer (et le Coran est la parole même de Dieu pour les musulmans), s.61,4 : « Dieu aime ceux qui vont jusqu’à tuer pour sa cause » (verbe employé : qâtala, signifiant aller jusqu’à tuer ou combattre à mort – ce qui est difficilement interprétable spirituellement).
Mektoub et maalech, aucun verset ne dira le contraire, sauf dans certaines traductions ou des interprétations francophones non conformes, à destination d’Occidentaux. Ce n’est pas sans raison que le Président Sissi a dénoncé cette situation qu’entérine la force de l’Oumma :
« Je vise ici les responsables religieux. Nous devons considérer gravement ce à quoi nous devons faire face. En fait, j’ai moi-même soulevé cette question plusieurs fois déjà. Il est inconcevable que la pensée que nous tenons pour sacrée fasse de l’Umma une source d’inquiétude, de danger, de meurtres et de destruction pour le reste du monde. Impossible !
Cette pensée —je ne dis pas « religion » mais « pensée »—, cet ensemble de textes et d’idées que nous avons sacralisé au cours des ans au point que s’en écarter est devenu presque impossible, s’oppose au monde entier. Elle s’oppose au monde entier !
Comment est-il possible que 1,6 milliard d’êtres humains [= le nombre supposé de Musulmans aujourd’hui] veuille tuer le reste de l’humanité —c’est-à-dire 7 milliards de personnes— en vue de pourvoir vivre eux-mêmes ? C’est impensable !. »
Oui, c’est impossible et impensable. D’où cela vient-il ?
La question n’est pas qu’il existe de braves gens partout : si c’est pour vous une découverte, c’est inquiétant.
La question est : les post-christianismes, qui se structurent après et contre le christianisme (et qui tentent des chrétiens à chaque génération), poussent-ils EN SOI à être bon ou font-ils appel aussi à ce qu’il y a de plus mauvais en l’homme ? Et leur succès ne vient-il pas de là, grâce à la confusion qui est établie entre le bien et le mal, et qui fait commettre des horreurs au nom du « bien » à établir sur la terre ?
Vous écrivez : « tout ce qu’on reproche à l’Islam aujourd’hui, des « chrétiens » l’ont déjà fait ». Vous êtes historienne ? Si vous voulez dire que les Arabes musulmanisés sont des Arabes chrétiens qui ont été détournés de la foi, cela a du sens historique ; sinon, c’est ce que l’on lit dans les livres de pseudo-histoire imposés par l’Education Nationale ou ce qu’on entend à la télé. Si vous faites partie des 32% de Français qui croient encore les grands médias, c’est bien triste.
L’esclavagisme dont les populations noires furent victimes, c’est l’Islam qui l’a instauré dès avant la fin du 7e siècle, et il n’est pas fini. 23 millions de noirs déportés (et généralement castrés pour éviter qu’ils aient une descendance) + trois fois plus de morts lors des razzias et de la déportation ! Et un million d’Européens déportés eux aussi comme esclaves !
Vous allez dire : les Occidentaux ont déporté, selon les estimations, 9 millions de noirs hommes et femmes. Certes. Mais qui finançait ce commerce ? Essentiellement la City of London et des gens comme ce cher Voltaire, anti-sémite et anti-chrétien des plus virulents. Vous ne le saviez pas ? Evidemment, ce n’st pas à la télé que vous l’apprendrez.
Ecouter l’Esprit Saint, c’est d’abord ne pas croire les « informations » qui vous sont données par les médias.
Et plutôt que de rêver, aidons et écoutons par exemple les familles chrétiennes de réfugiés qui sont victimes de discriminations jusque dans l’accueil qui leur est fait en Occident, particulièrement en Allemagne. Et demandons-nous pourquoi les chrétiens sont prêts à aider tout homme et pourquoi les musulmans, sauf exceptions, s’y refusent (il faut qu’il soit musulman).
“C’est la mise en pratique qui permet de voir”… Alors selon vous, une religion qui prône la violence serait bonne si certains de ses adeptes vivent le bien ? Dans ce cas-là, ces gens s’éloignent des préceptes de leur religion. Ainsi ça ne fait pas de leur religion une religion du bien et de l’amour, ça fait d’eux de braves gens comme il y en a partout (comme l’écrit Grégoire). Donc si, ce sont les textes de la religion qui la définissent en elle-même. De plus, je m’étonne de cette étrange manie à insister sur les crimes de certains chrétiens dans l’histoire (bien moins nombreux que l’on voudrait le croire) et à alléger ceux des musulmans (au nom de l’islam). Serait-ce cela, le don du discernement par l’Esprit Saint ? Il ne faut pas croire tout ce que disent les médias !
J’aimerais aussi ajouter que l’esprit qui anime un musulman voulant vivre selon les préceptes de sa religion n’est pas un esprit d’amour et de respect (enfin si, mais seulement avec ses coreligionnaires). Je ne parle pas des musulmans qui ne retiennent de leur religion que les cinq piliers, les prières et les célébrations ou qui connaissent très peu le Coran. Ceux-là ne vivent pas totalement selon les principes leur religion, et on se doit d’admettre que l’image (erronée) que la plupart des occidentaux se font de l’islam est fondée sur ces personnes, nombreuses certes, mais qui ne vivent pas l’islam à proprement parler.
Il faudrait aussi analyser scientifiquement au sujet de l’Islam, du côté de la Chine
https://www.alterinfo.net/Voyage-extraordinaire-des-compagnons-du-Prophete-Aws_a72765.html
« Il existe plusieurs versions historiques sur l’apparition de l’Islam en Chine. Certaines archives affirment que les musulmans arrivèrent d’abord en Chine en deux groupes, et sur une période de deux mois, en provenance d’Abyssinie (Éthiopie).
L’Éthiopie est l’endroit où certains des premiers musulmans s’étaient réfugiés des persécutions dont ils étaient victimes de la part de la tribu de Qouraysh, à la Mecque. Parmi ce groupe de réfugiés se trouvaient une des filles du Prophète, Rouqayyah, son époux, Outhman ibn Affan, Sad ibn Abi Waqqas et plusieurs autres compagnons du Prophète qui avaient fui sur son conseil. Ils avaient reçu l’asile politique que leur avait accordé le roi Atsmaha Négus, dans la ville d’Aksoum (615 de notre ère). »
Hélas chère Oriane, le site alterinfo.net n’est plus du tout un site fiable. Il est devenu un site de propagande islamique, selon une propension vérifiée maintes fois des ex-marxistes ou gauchistes à se reconvertir en pro-islamistes (les nouveaux révolutionnaires !), voire en « antifas » au service du terrorisme mondialiste. Les commentaires de ce site sont très filtrés (j’en ai fait l’expérience) et le site lui-même est anti-européen et anti-chrétien de manière fanatique. C’est un autre point qui unit les islamistes et certains néos-marxistes.
Il n’y a malheureusement rien de vrai dans ce que vous écrivez, qui ne fait que reprendre des extrapolations fondées sur des impostures historiques mises au point au moins deux siècles après les faits supposés : lisez http://www.legrandsecretdelislam.com. Vous comprendrez aussi mieux pourquoi la collusion (haineuse) entre certains milieux gauchistes et islamistes : leur parenté a des racines idéologiques profondes.
Et alterinfo.net soutient Tariq Ramadan, apparemment un beau menteur selon des livres déjà parus, notamment à propos de ses titres universitaires : https://francais.rt.com/international/48528-tariq-ramadan-faux-titres-ronflants.
D’autres sites assez pro-islamiques (et anti-chrétiens) comme mondialisation.ca essaient d’être un peu plus objectifs, mais sont quand même tombés dans le panneau mondialiste-islamiste de la supposée « islamophobie » (qui n’a jamais été qu’un aspect de la schizophrénie de l’islam – le militant islamique et ses commanditeurs saoudiens étant par définition victime de discrimination puisque les « impies » ne leur permettent pas d’imposer l’islam).
Pour avoir une idée de la réalité qui est d’abord celle de la persécution de 250 millions de chrétiens dans le monde, voir https://www.christianophobie.fr/ ou https://www.portesouvertes.fr/