Matthieu interlinéaire araméen-français
Une première sur le web : l’interlinéaire araméen-français de l’évangile selon saint Matthieu !
Cet outil précieux, qui comprend déjà l’interlinéaire de Mc et celui de Luc (bientôt celui de Jn), nous permet d’entrer immédiatement dans une lecture nous rapprochant de la source ; n’oublions cependant pas la pratique de l’oralité vivante qui doit compléter et nourrir toute autre approche.
Matthieu Chapitre 1 –
Matthieu Chapitre 2 –
Matthieu Chapitre 3 –
Matthieu Chapitre 4 –
Matthieu Chapitre 5 –
Matthieu Chapitre 6 –
Matthieu Chapitre 7 –
Matthieu Chapitre 8 –
Matthieu Chapitre 9 –
Matthieu Chapitre10 –
Matthieu Chapitre 11 –
Matthieu Chapitre 12 –
Matthieu Chapitre 13 –
Matthieu Chapitre 14 –
Matthieu Chapitre 15 –
Matthieu Chapitre 16 –
Matthieu Chapitre 17 –
Matthieu Chapitre 18 –
Matthieu Chapitre 19 –
Matthieu Chapitre 20 –
Matthieu Chapitre 21 –
Matthieu Chapitre 22 –
Matthieu Chapitre 23 –
Matthieu Chapitre 24 –
Matthieu Chapitre 25 –
Matthieu Chapitre 26 –
Matthieu Chapitre 27 –
Matthieu Chapitre 28 –
Pour le texte français de Matthieu traduit de l’araméen et restitué selon les récitatifs : eecho.fr/la-traduction-de-saint-matthieu-sur-larameen7481. Pour un exemple de récitatif de Mt et des explications sur les évangiles synoptiques : eecho.fr/referentiel-liturgique-de-levangile-de-mt-exemple. Et ici, tout l’évangile de Mt récité en araméen .
Index de Mt à télécharger – – (présentation ici)
[l’ensemble des index pour les 4 évangiles est disponible ici]
Toujours en cours de recherche : eecho.fr/apprendre-larameen-des-pistes.
Merci beaucoup.
Connaissez-vous la traduction de Mgr Alichoran ?
Oui, bien sûr, c’est un travail fondé sur des enregistrements (auxquels Pierre Perrier a participé), mis par écrit par Claire Mazas.
En 2015, j’avais entrepris une analyse statistique de l’Évangile de Matthieu. A cette fin, j’ai pris le texte dans quatre langues, grec, latin, hébreu et araméen. Puis, je suis parti de l’hypothèse qu’un texte donnée, pourvu qu’il a été composé avec plusieurs années d’intervalle ou par plusieurs auteurs, doit statistiquement comporter des différences notables. Par exemple, si la lettre ‘a’ représente 5,8% des lettres dans un chapitre donnée, la fréquence de cette lettre doit être différente dans les autres chapitres tant qu’ils n’ont pas été écrit en même temps par le même auteur (selon une info sur le site de Sami Aldeeb) une étude dans ce sens aurait été publiée en 2011 chez Brill, Leyde).
Et puis, si le texte d’origine a été traduit, il est fort probable que ces différences se lisseront parce qu’une traduction est d’habitude faite par un seul auteur dans un laps de temps relativement limité (quelques mois mais probablement pas une dizaine d’années).
Or, en comparant la fréquence de la lettre ‘a’ (et bien sûr, toutes les autres lettres), j’avais remarqué une fréquence assez disparate dans le texte en araméen, un peu moins en hébreu, beaucoup moins en latin, et encore un peu moins en grec (avec une remarquable cohérence de style des ch 2-3-4 et 25). J’en ai conclu que le texte d’origine avait donc été composé en araméen et que la version en grec, même si nos plus anciens documents sont rédigés dans cette langue, n’est que traduction.
Notons qu’avec Microsoft Office et quelques notions de statistique niveau Bac+1, tout le monde peut vérifier tout seul ce résultat et qu’une connaissance de ces langues, ou même, la connaissance de ces autres alphabets, ne soit requise.
wpjo
Excellent raisonnement ! Merci !