P. Perrier, "Le prince Ying et l’apôtre Thomas"
Le livre sur la falaise de Kong Wang
_____Ce livre de 300 photos (de Pierre Perrier et d’une équipe) n’est encore disponible qu’en français. Cette vidéo de 40 minutes le présente.
Voici la présentation de l’éditeur (Jubilé) :
_____ »« Kong Wang Shan – littéralement « mont du Prince Duc » c’est-à-dire du prince Ying – un nom qui restera comme celui d’une des plus grandes redécouvertes du début du XXIe siècle. Ce lieu se situe à Lianyungang, le grand port chinois du Ier siècle, au départ de la route qui conduit aux capitales de l’Empire des Han, Xi’an et Luoyang. Là, un ensemble de bas-reliefs de plus d’une centaine de personnages a été sculpté en l’an 70 de notre ère, selon une datation fondée sur des documents de l’Empire.
_____Or cette impressionnante frise taillée dans le granit, qui a pu traverser deux millénaires, est antérieure à toutes les représentations sculptées connues en Chine. Elle constituait une impasse en matière d’interprétation jusqu’à ce que soit proposée une lecture à la fois cohérente et complète de toutes ces figures jusque dans leurs détails, en rapport avec le judéo-christianisme de Palestine et la culture parthe. À lire de droite à gauche, il doit s’agir du récit de l’évangélisation initiale de la Chine par l’Apôtre Thomas, venu en Chine par la mer depuis le sud de l’Inde, et accueilli par Ying. De leur côté, les traditions indo-mésopotamiennes des « chrétiens de saint Thomas » et celles d’Arménie ont toujours évoqué un séjour de l’Apôtre en Chine, peu d’années avant sa mort violente à Meliapuram près de Madras. Grâce au travail commencé par les archéologues chinois, les choses s’éclairent enfin.
_____Une première identification chrétienne, et sa mise en perspective dans l’histoire de la Chine, avait été portée à la connaissance du public français dans l’ouvrage Thomas fonde l’Église en Chine (65-68 ap. J.-C.) » (Pierre Perrier et Xavier Walter, Éd. du Jubilé, 2008). Cette parution a permis de réunir, en les complétant, plusieurs études entreprises indépendamment en Chine, en France, en Irak et en Inde depuis de longues années, soulignant en particulier, grâce aux travaux du père
Martin Yen AA, la survie de l’Église chinoise à travers les siècles. Il importait donc de reprendre les recherches sur Kong Wang Shan, en analysant plus précisément de façon pluridisciplinaire la frise, la grotte voisine du Dragon et les textes tant chinois qu’araméens.
_____L’Apôtre Thomas et le Prince Ying à Kong Wang Shan présente le résultat de ces études mettant en évidence plus d’une quarantaine de détails judéo-chrétiens ou parthes, rapprochant les traditions écrites chinoises et araméennes, qui permettent une reconstitution précise de l’histoire du site et celles d’hommes et de femmes qui fondèrent l’Église avec sa tradition de catéchèse-liturgie et sa hiérarchie. Un témoignage sans équivalent au monde sur la prédication apostolique en son temps. »