Les livres dont on a parlé

Hormis les livres de Pierre Perrier (voir eecho.fr/?s=perrier) et du P. Frédéric Guigain (eecho.fr/?s=guigain), et ceux qui sont déjà répertoriés, de nombreux livres ont été indiqués ou recensés dans nos bulletins. Nous donnons ici une brève présentation de : Frédéric Guigain, Marion Duvauchel, Christian Wyler et ici, Françoise Breynaert et son livre sur l’Apocalypse, Jean-François Froger, Adel Paul Boulad, Anne-Lise Blanchard, Claude Mutafian, Cyril Pasquier, Gabriel Fikri, Joseph Yacoub, Maxime Yévadian + un film sur Mgr Hossu, évêque et martyr du communisme :

• d’abord une réédition revue et augmentée :

● Frédéric Guigain, La Proclamation synagogale du saint Évangile, Cariscript, rééd. juillet 2023 – cf. présentation de cette synopse évangiles-Ancien Testament selon les récitatifs évangéliques et les lectures synagogales.

• les livres qui traitent de la seconde Venue du Christ :

● Françoise Breynaert, La Venue glorieuse du Christ (préface à la 2e éd. par Mgr Dominique Rey), – cf. eecho.fr/parution-le-christ-viendra-en-roi-et-juge/ – éd. du Jubilé, 2016, 256 pages, 24 €.
Que signifie une seconde « venue » de Jésus ? Pourquoi dans la gloire ? Et ceux qui auront adoré l’antichrist ? Quel sens aurait le temps qui doit suivre et pourquoi est-il nécessaire ? (Presentation-1-page PDF).
Voir aussi ● eecho.fr/venue-glorieuse-difficulte-factice-et-comparaisons-eventuelles,
● eecho.fr/retour-du-christ-quelques-reflexions-de-fond,
● eecho.fr/antichrist-et-monde-apres-la-venue-glorieuse-discussions, ● et la playlist : youtube.com/watch?v=l8_koPIMyBM&list=PLsIIgGqUVov8PYD08Z43PBqzwRWCEddkJ.

● P. Christian Wyler, La Parousie et sa spiritualité, – cf. https://www.eecho.fr/venue-glorieuse-et-spiritualite-orientale/ – éd. Grégoriennes, 2021, 192 pages, 13 €.
L’auteur regarde le temps après le Jugement concomitant à la Venue glorieuse, à la lumière de la Transfiguration de Notre-Seigneur selon les commentaires des théologiens orientaux.

● Françoise Breynaert, Préparer dès maintenant le Retour glorieux du Christ d’après les écrits de Luisa Picaretta (préface de Mgr Dominique Rey), éd. Téqui, 128 pages – 12€.
« Ce monde est au point précis où il était à l’époque où Je vins sur la terre : tous attendaient un grand événement, une nouvelle ère, comme cela s’est en effet produit. Ainsi en est-il maintenant. Le grand événement qui doit venir, la nouvelle ère dans laquelle la Volonté de Dieu sera faite sur la terre comme au Ciel, tous l’espèrent. »
À Luisa Piccarreta (1865-1947), mystique italienne dont le procès de béatification est ouvert, Jésus révèle son souhait d’instaurer son royaume du Divin Vouloir sur terre, dans lequel l’humanité sera régénérée et le dessein de la création accompli.
Elle transmet ici une spiritualité solide et puissante, un levier pour préparer les cœurs et hâter le Retour du Christ et découvrir les liens entre la volonté du Père (la « divine volonté ») et le Règne du Fils attendu dans la gloire.

● Françoise Breynaert, L’Apocalypse revisitée. Une composition orale en filet (imprimatur), Parole et Silence, 2022.
Enfin une lecture claire et très significative selon l’ordre « horizontal » des perles qui composent le texte, et aussi selon leur ordre « vertical » ‒ autour d’un noyau. Une redécouverte sensationnelle du texte de saint Jean !
Cf.
foi-vivifiante.fr/pages/la-venue…/apocalypse-en-videos.html.

● Cyril Pasquier o.s.b., Aux portes de la gloire, Analyse théologique du millénarisme de saint Irénée de Lyon, Institut d’études œcuméniques de l’Université de Fribourg, 2008.
La mauvaise réputation du millénarisme touche les Pères de l’Église, tout d’abord St Irénée de Lyon († vers 200) qui développe cette idée dans son œuvre Adversus haereses. L’auteur, moine bénédictin de l’Abbaye Ste-Anne de Kergonan en France, montre que « la prophétie du regnum iustorum, selon la propre expression d’Irénée au sujet du millennium, loin d’être une hérésie, est au contraire comme la mise en abyme de toute la foi de l’Église ».
Voir aussi  Idem, « Saint Thomas et l’eschatologie millénariste », Revue thomiste 2017 n° 1, p.27-35.

• autres livres :

● Jean-François Froger, Une nouvelle apologie du christianisme. Propos pour une logique intégrale, éd. Ad Verbum, 2022 ‒ 29,50 €.
« En cet ouvrage, nous avons montré, par un effort de logique, que la connaissance humaine est descriptible par une structure relationnelle quaternaire et que celle-ci comporte nécessairement une « catégorie inconnaissable », sauf précisément à recevoir une révélation de son contenu. Inversement, prétendre que la Révélation devrait être crue sans aucun effort pour en montrer la crédibilité serait une pure sottise ».
Voir aussi eecho.fr/parution-froger-sainte-marie-madeleine/. Et le nouveau site dédié à Jean-François Froger : https://enseignement-froger.fr/?cat=26 .

● Gabriel Fikri, Le génocide des Syriaques et le Vatican (1890-1920), tome I : Seyfo, le génocide des Syriaques, tome II : L’attitude du Vatican face au Seyfo, 2023, éd. du Cerf, 24€. Les massacres de chrétiens se succèdent au XIXe siècle dans l’empire turc pour aboutir en 1915 au génocide des Arméniens et des Syriaques (Seyfo /cf. le film) – ici au sens d’Assyro-chaldéens en général – et des autres chrétiens. Cet anéantissement a été entrepris et décidé au plus haut niveau de l’État des Jeunes Turcs, avec lequel le Vatican essaie de négocier en pleine guerre, en se souciant des catholiques et peu des autres. Ce manque de réalisme se voit encore dans les suites de la guerre.

● Christian Wyler, auteur de La Parousie et sa spiritualité (2021) et de Sentir Dieu (2016 ‒ épuisé), Énigmes & commentaire du Livre de Jonas, aléas d’une mission prophétique, éd. Grégoriennes, 2023, 192 pages, 14 €. Ce livre fait entrer dans la logique interne du récit et le sens des images utilisées, toutes signifiantes dans un texte sacré. Le caractère inspiré de celui-ci doit être examiné attentivement en dépendance de l’Esprit Saint, Auteur principal de l’Écriture, comme l’enseigne la doctrine de l’Église. Ainsi ressortent des rapprochements entre le livre de Jonas et les plus grands mystères de la foi en Jésus-Messie.

● Maxime Yevadian, Aux origines de l’Arménie, enquête sur la naissance d’un peuple, éd. Sources d’Arménie, janvier 2023, 203 p. avec de nombreux schémas et photos, 25 €.
Des sources antiques, les résultats les plus récents de l’archéologie et les dernières recherches sur la génétique des populations : une fascinante plongée dans l’histoire millénaire d’un des peuples les plus anciens du monde à continuer à vivre…

●  Claude Mutafian, Jérusalem et les Arméniens jusqu’à la conquête ottomane (1516), Paris, Les Belles Lettres, 2022, 75€.
Les relations des Arméniens avec la Ville sainte n’ont jamais cessé, pour culminer à l’époque des croisades qui donnèrent l’occasion de fonder en Cilicie, à la fin du XIe siècle, un État arménien frontalier de la Syrie franque, converti en royaume un siècle plus tard. Jérusalem abritait alors le siège d’un Patriarcat arménien et l’activité culturelle y était particulièrement intense.

● Joseph Yacoub, Les Assyro-Chaldéens. Mémoires d’une tragédie qui se répète, Paris, L’Harmattan, mai 2021, 28 € (21 € en PDF), 280 pages.
On ne présente pas le prof. Joseph Yacoub, qui a participé à des rencontres d’EEChO. Le massacre des Assyro-Chaldéens entre 1915 et 1918 fait partie du « génocide dit arménien », entreprise infernale et préalablement pensée, décidée au plus haut niveau de l’État turc. Il fit plus de deux millions de victimes dont 250 000 Assyro-Chaldéens au moins. Il ne s’agit pas simplement d’un passé : le drame de ces chrétiens de Syrie et d’Irak continue.

● Anne-Lise Blanchard, Syrie, les femmes parlent (préface d’Éric Denécé, ex-analyste du renseignement français ; postface de Majed Nehmé, mensuel Afrique-Asie), Investigaction, mai 2021, 15 €.
Il faut du courage pour sillonner le Proche-Orient, comme l’a fait l’auteur. Dans ce livre-ci, elle interroge vingt femmes syriennes ; toutes soulignent l’importance de la solidarité entre chrétiens et musulmans, pour faire face ensemble aux conséquences désastreuses de la guerre et des sanctions économiques occidentales.

● Adel Paul Boulad, Le tabou de l’entrisme islamique en entreprise, Guide du manager, VA éditions, 2021, 25 € (préface de Jean Kaspar, ancien SGA de la CFDT). Les cas de comportements religieux nécessitant une intervention managériale a doublé depuis 2014, passant de 25 % à près de 50 %. Le sport est touché aussi. Que faire ? La complaisance ou la confrontation sont contreproductives. Heureusement, il y a une 3e voie.
Voir aussi le Canevas de méthode de déradicalisation.
Et cet article sur l’entrisme islamique à Bruxelles.

● Marion Duvauchel, Bouddhisme, chronique d’une illusion, éd. Grégoriennes, 2022, 480 p. – 24,50€
Le bouddhisme est une énigme religieuse, aussi bien qu’historique. Or, la fascination qu’il exerce aujourd’hui ne saurait s’expliquer sans une analyse nourrie des fondements du bouddhisme – analyse qui montre que ce sont les chercheurs français, anglais, allemands, russes et hollandais qui, se passionnant pour les vieux textes sans âge de l’Inde, ont peu à peu élaboré le « roman du Bouddha ».
Au long de dix chapitres solidement documentés, cet ouvrage restitue la manière, souvent frauduleuse, dont s’est constitué ce savoir de l’indianisme européen : la nature de ce culte né en terre indienne, l’énigme de son fondateur, de sa doctrine et de son canon présumés, la difficile question des écritures indiennes, l’histoire oubliée des Quatre Généraux du Pendjab. Il étudie la dimension légendaire, voire illusoire, de bien des aspects du bouddhisme, aujourd’hui universellement admis et transmis sans examen.
Cliquer sur la table des matières pour l’agrandir ou feuilleter.

● Film SAJE sur la persécution sous le communisme roumain : LE CARDINAL / extrait – VOSTFR | Bientôt disponible en DVD&VOD sur https://www.sajeplus.fr/.
1950, prison de Sighet, Roumanie : c’est là, derrière les barreaux, qu’un groupe d’évêques gréco-catholiques est emprisonné par les autorités communistes, dans le but de les amener à renier toute forme d’allégeance au Vatican. Un homme s’élève parmi eux qui devient progressivement un guide pour chaque prêtre : l’évêque Iuliu Hossu.