L’apparition à Pierre au tombeau vide
Un exemple parlant de traduction de l’araméen vers le grec ?
En étudiant les versets Luc 24,12 et Actes 10,17 , on voit que deux expressions totalement différentes en grec correspondent à une même expression en araméen ; comment cela est-il possible si l’original de Luc fut en grec, comme on l’enseigne dans les lieux tenus par l’école exégétique dominante allemande ?
De plus, Lc 24,12 porte, selon l’araméen et selon les traditions orientales y compris grecques, sur la courte apparition du Ressuscité qu’eut Pierre quand il précéda Jean à l’intérieur du tombeau désormais vide. Comment l’Occident a-t-il pu oublier cela ? Est-ce dû à une faute de copistes grecs (ou aux traducteurs) qui, ne comprenant pas bien ce qu’ils lisaient, ont inversé deux mots ?
Lc 24,12b : une « apparition » à Simon-Pierre
Edouard-Marie Gallez
PDF : Lc 24,12 apparition à Simon-Pierre.
La question de l’apparition à Pierre seul semble extérieure aux évangiles, du moins si les lit en grec ; dans le texte araméen de la Pešitta, elle apparaît en Luc 24,12b ‒ en plus de l’affirmation de Paul indiquant, en 1Co 15,5 , que Simon-Pierre a eu une apparition du Seigneur avant les autres apôtres :
« Il s’est fait voir par Képhas [c’est-à-dire Pierre], puis par les Douze [onze, en fait] ».
Si Paul l’affirme, cela doit être vrai. Comment ?
Selon le grec, ce verset indique qu’après avoir couru au tombeau vide et vu les linges seuls, Pierre serait « retourné chez lui en s’étonnant de ce qui était arrivé » ; rien ne suggère une apparition mais plutôt que l’apôtre serait rentré chez lui, donc en Galilée – alors qu’il fait le contraire : il reste à Jérusalem (durant une semaine, avant d’entreprendre avec les autres apôtres le trajet de remémoration qui les fera revenir à Jérusalem). Il y a un problème.
Que dit le texte araméen ?
L’araméen permet de sortir des difficultés. On lit en Lc 24,12b : il « s’en alla [ou s’en retourna] en s’étonnant en lui-même de la médem qui [lui] était arrivée ». Remarquons que cette traduction est influencée par le grec (ce qui facilite la comparaison avec le même verset en grec), mais en fait il serait plus précis et explicite de traduire ainsi (avec Pierre Perrier) :
“Aussi Simon se leva et courut au tombeau
et il vit au contraire les tissus de lin qui s’étaient mis à plat tout seuls
et il s’en retournait quand s’imposa à son esprit
_______ la médem qu’il eut” (Lc 24,12).
Le mot médem désigne surtout des personnes (présence du « d » dans le radical), au contraire de manou, quelque chose, qui correspondrait au “to” grec de “to gegonos”, quelque chose qui est advenu. Médem signifie le plus souvent “quelqu’un”, et cela dans le langage parlé aujourd’hui encore (Mgr Francis Alichoran). Une traduction littérale en mauvais français dirait :
“Il s’en retourna et il fut alors [kad] saisissant le quelqu’un qui était advenu”,
mais le sens est clairement “avoir une rencontre”. L’adverbe « kad » ne signifie pas « tout en » mais « à un certain moment » ; donc c’est pendant qu’il retournait que Pierre comprit vraiment, et non l’inverse (à savoir qu’il comprenait et s’en alla), ce qui donne en bon français :
“Il s’en retournait quand s’imposa à son esprit la rencontre qu’il eut”.
Qu’a-t-il compris ? Il vient d’avoir une courte vision du Seigneur, avant que Jean ne descende à son tour au tombeau – Jn 20,6-8 indique en effet que Jean a attendu en haut des marches avant de rejoindre Pierre. À la suite d’une telle vision, Pierre a dû se demander si celle-ci était « réelle » (au sens de matérielle), ou bien si elle était comme celle de Moïse et d’Elie qu’il vit en même temps que Jacques et Jean lors de la Transfiguration (cf. Mt 17,3 ou Lc 9,30) ; d’ailleurs, une interrogation semblable vint à l’esprit des autres apôtres au soir, lors de la première apparition au Cénacle :
“Ils pensaient voir un esprit” (Lc 24,37).
En chemin, Pierre comprend que c’était vraiment Jésus qu’il a rencontré, mais ressuscité.
La question de l’ordre des mots
Revenons à la question de la différence entre le texte en grec et celui en araméen de Luc 24,12b.
Par rapport à l’araméen, le texte grec inverse l’ordre du verbe “en admirant” (sens réel du verbe thaumazô, et non pas s’étonner de) et du complément “vers [en, chez] lui-même” (pros ‘eauton). Sans cette erreur d’inversion, qui ne peut qu’être due au traducteur ou à un copiste, le texte grec serait grossièrement correct, mais le sens de “s’en aller en admirant en soi-même” heurte un esprit grec rationnel : il est plus logique de rapporter “vers lui-même” c’est-à-dire “chez lui” au verbe “s’en aller”, et donc de changer l’ordre des mots !
Certains ont objecté que “pros ‘eauton” pourrait se rapporter au verbe qui suit et non pas à celui qui précède – ce qui suppose que la totalité des spécialistes et des exégètes du grec se soient trompés. En fait, ils projettent sur le grec ancien ce qui se fait parfois en latin. Passons.
Dans le cas du copiste fautif, on peut imaginer qu’il ait vu sur l’original l’ordre correct des mots mais qu’il ait cru lire une erreur ; et, voulant rétablir le sens exact, lui-même commettait la bévue. Les exégètes de manuscrits grecs ou latins tombent parfois sur de tels cas de copistes trop bien intentionnés. En fait, ces cas n’arriveraient pas si les copistes connaissaient par cœur le texte qu’ils ont à recopier (les copistes araméens connaissent toujours le texte par cœur). Au reste, ces copistes du grec ou du latin étaient des employés d’entreprise de copie (professionnels ou esclaves) : c’est beaucoup plus tard que ce seront des moines (qui savent par cœur).
De plus, le copiste qui aurait déjà travaillé sur Jean en grec ne pouvait qu’être victime de ce qu’on appelle appelle un phénomène de contamination. En effet, comparons Lc 24,12b : “apèlthen pros ‘eauton thaumazôn to gegonos” à Jn 20,10 : “apèlthon oun palin pros ‘eautous oi mathètai” : les mêmes mots (en gras). Dans le second cas, il est dit : “les disciples sortirent donc en arrière (= retournèrent) chez eux” ; pourquoi pas dans le premier ? La confusion était inévitable en grec entre ces deux versets.
Mais pas en araméen : il n’y a qu’un seul mot qui soit commun aux deux versets, le verbe.
Indubitablement, dans les copies grecques, l’ordre des mots en Lc 24,12b correspond à celui de Jn 20,10 et, logiquement, ces mots ne peuvent qu’avoir le même sens dans les deux passages.
Cependant, on notera que la plupart des traductions anglaises de Lc 24,12 donnent le sens correct du verset, et on peut penser que cela est dû aux liens qui se sont noués au 19e siècle entre les Anglicans et les Assyriens des montagnes de l’Irak et de la Turquie. En fait, c’était le cas également des vieilles traductions françaises, du temps où les exégètes catholiques ne s’étaient pas encore mis à la remorque de l’exégèse protestante allemande, pour laquelle le Nouveau Testament est a priori le fruit d’une rédaction – et en grec évidemment. Dans la Bible de Louvain (1657), on lit en effet :
“Puis se partit [Pierre] s’esmerveillant en soi-mesme de ce qui avait été fait”.
Cette traduction correcte suivait la Vulgate de St Jérôme : “abiit secum mirans quod factum fuerat”, où l’on voit que “secum” (en soi-même) précède “mirans” (s’émerveillant, admirant), selon une possibilité offerte par le latin (mais pas par le grec ancien) ; mais aucun latiniste ne comprendrait : “Pierre s’en alla avec lui-même en admirant ce qui était advenu” !
Au reste, pourquoi St Jérôme donne-t-il le même ordre des mots qu’en grec ? En bon occidental, on sait qu’il méprisait l’araméen (et les chrétiens d’Orient). Et s’il avait suivi le Brixianus (un manuscrit bien plus ancien que la Vulgate), il aurait écrit : “Et abiit mirans secum quod factum fuerat” – comme selon l’ordre des mots en araméen. On peut donc suspecter que sa traduction a été simplement influencée par les traductions grecques.
CQFD.
Confirmation : le grec est nécessairement traduit de l’araméen
Quand, dans des contextes différents, deux expressions identiques dans une langue apparaissent de deux manières totalement différentes dans une autre langue, il est évident à 99,99% que les premières sont originales, et que les secondes sont des traductions.
C’est exactement le cas ici, entre Lc 24,12b et Ac 10,17 où se trouvent les mêmes mots clefs en araméen :
Or en grec, on lit deux phrases où pas un seul mot n’est commun:
Lc 24,12b : “apèlthen pros ‘eauton thaumazôn to gegonos”
“il s’en retourna chez lui en admirant ce qui était advenu”
Ac 10,17 : “[Ôs de] én eautô dièporei [o Pétros] ti an eiè to orama o eiden” :
“[Comme donc Pierre] en lui-même était perplexe sur ce que serait la vision qu’il vit”.
Il s’agit donc nécessairement de deux traductions.
Remarquons que la traduction de Ac 10,17 est plus juste : bi-napša-hu est traduit par én eautô, en lui-même (= en son esprit ou âme), ce qui est mieux que par pros eauton, vers lui-même (Lc 24,12). Et, bien sûr, to gegonos est une traduction minable et réductrice de l’araméen médem dehû’ .
Est-ce le même traducteur qui a traduit en grec une fois d’une manière et une autre fois autrement ? Ou un traducteur pour Luc et un autre pour les Actes ? On sait selon Luc lui-même que Lc et Ac vont ensemble, mais est-ce évident en considérant les manuscrits grecs qui forment sept familles irréductibles entre elles (là où il n’y en a qu’une en araméen) ? Les différences de style et autres ne seraient-elles pas dues à la multiplicité des traducteurs, et parfois aussi à celle des dialectes grecs utilisés ? Les exégètes dominants pourraient se poser la question.
Une tradition d’oralité venant de Pierre
Non à cause de leur traduction de Lc 24,12 mais du fait d’une tradition orale sans doute héritée des hébréo-chrétiens d’Asie Mineure, de Jérusalem ou même de Chypre (jusqu’au 12e siècle !), les Orthodoxes grecs ont gardé le souvenir de l’apparition que Pierre eut au tombeau juste avant que Jean y descende à son tour. Dans sa seconde homélie sur la Résurrection, Grégoire de Nysse écrit :
“Pierre, ayant vu de ses propres yeux, mais aussi par hauteur d’esprit apostolique que le Tombeau était illuminé, alors que c’était la nuit, le vit par les sens et spirituellement”.
Cette apparition a été mise en rapport avec le miracle de la lumière ou « feu sacré » – là aussi pour des raisons qu’on ne connaît plus. Ce miracle a lieu le Samedi Saint quand le Patriarche grec de Jérusalem ressort du tombeau. Dans ses Chants liturgiques, Jean Damascène évoque l’origine de ce miracle en disant :
“Pierre, s’étant rapidement approché du Tombeau, et ayant vu la Lumière dans le Sépulcre, s’effraya”.
____ Tous les Orthodoxes connaissent cette fête miraculeuse du Samedi Saint.
Quelle était l’origine première de cette tradition orale de l’apparition à Simon-Pierre, indiquée par la Pešitta araméenne ?
Les indications de Luc relatives aux détails de la vie hébraïque (surtout sacerdotale) que l’on trouve dans la Pešitta sont très présentes dans le manuscrit D 05, et beaucoup moins dans les autres manuscrits. Or, le verset Lc 24,12 est absent du D 05 – qui est très probablement une copie de l’évangile apporté par St Irénée au 2e siècle, copie très probablement volée en 1562 au monastère d’Ainay lors du sac de Lyon et achetée à un soudard par Théodore de Bèze (d’où son autre nom de codex de Bèze).
Comme le fait remarquer l’étude de Wieland Willker, le verset 13 suit trop bien le verset 11 :
–
11. « Les paroles [dites par les saintes femmes] parurent devant EUX [les apôtres et ceux qui étaient avec eux] comme des racontars et ils ne croyaient pas ces femmes …
13. Et voici que, ce même jour, deux d’entre EUX [les disciples qui étaient avec les apôtres au matin] se rendaient à un village du nom d’Emmaüs.
Le verset 12 (“Aussi Simon se leva et courut au tombeau et il vit au contraire les tissus de lin qui s’étaient mis à plat tout seuls et il s’en retournait quand s’imposa à son esprit la rencontre qu’il eut”) rompt donc la continuité entre entre le témoignage que Luc a recueilli des saintes femmes (jusqu’au verset 11), et celui qu’il tient des disciples d’Emmaüs (à partir du verset 13 jusqu’à la fin de son évangile) – le pronom “EUX” en témoigne.
Or le manuscrit D 05 est généralement très fidèle à la Pešitta araméenne, même s’il contient beaucoup de fautes de copiste. Le fait si curieux qu’il omette le verset 24,12 – quelques rares manuscrits latins le font aussi – n’est pourtant pas très significatif car ce verset est présent dans les Vetus latina Corbiensis et Brixianus. Alors, que penser : omission ou ajout ? Souvenons-nous que Luc cherchait à recueillir les récits de témoins autres que ceux des apôtres déjà présents en Mt et Mc (et dans le proto-Jn). La bonne question est donc plutôt : n’y a-t-il pas eu une version par Luc sans Lc 24,12 puis une version avec ?
On remarquera que le décompte du collier de la résurrection chez Luc compte huit perles, alors qu’on en attendrait sept comme ailleurs, ce qui suggère une complémentation orale passée ensuite dans le récit (cf. Guigain Frédéric, La récitation orale de la Nouvelle Alliance selon saint Luc, p. 313). En effet, dans un contexte de récitation même déjà bien fixée, il arrive qu’en racontant, on ajoute un témoignage complémentaire, toujours court, à la composition orale originelle. On notera aussi que Lc 24,12 est un témoignage qui ne provient justement ni des saintes femmes, ni des pèlerins d’Emmaüs, mais nécessairement de Pierre lui-même (peut-être par un de ses disciples). Or, ce témoignage manquait ; des disciples, dont Luc et Paul, ont dû juger qu’il était trop important pour ne pas être intégré dans « l’évangile » (et Paul revient dessus en 1Co 15,5).
Plus tard, la mauvaise lecture grecque de Lc 24,12 occultant l’apparition à Simon-Pierre amena à « lire » cette apparition dans le témoignage des deux disciples d’Emmaüs (puisque 1Co en parle), en comprenant de travers ce témoignage à deux voix où un certain Cléophas et un certain Šimon témoignent tour à tour – ce que la bilatéralité de l’araméen met bien en évidence [1]. Une erreur engendre souvent une nouvelle erreur.
Le verset Lc 24,12 révèle donc une grande richesse, pour peu qu’il ne soit pas incompris du fait d’une fermeture dogmatique au contexte judéo-araméen. La prise en compte du texte de la Pešitta fait découvrir cette richesse qui résout des difficultés liées au grec d’autres passages. Et, pour tout esprit ouvert, l’exemple donné ici montre clairement que Luc a composé son évangile en araméen (plutôt qu’en grec).
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[1] Ce passage de Lc 24,32-35 rend compte du témoignage à deux voix (car il faut toujours deux témoins au minimum) rendu par chacun des deux disciples Cléophas (en rouge) et Šimon (en bleu) aux onze apôtres – en gras, les trois « ils » qui désignent clairement ces deux disciples de manière répétitive :
Et ils se dirent l’un à l’autre : |
Cf. http://eecho.fr/exegese-oralite-arameenne-et-apparitions-du-christ-ressuscite
L’article a été allongé. Je me demandais effectivement ce qu’il en était des vieilles traductions françaises de Luc 24:12.
Bonjour,
j’ai une question : est-ce que ce « flottement » des traditions/traductions à propos de l’apparition à Pierre au tombeau n’a pas pu favoriser la compréhension du verset 24,34 du récit des témoins d’Emmaüs selon laquelle Jésus était aussi apparu à Simon (-Pierre) ?
Merci!
Oui, effectivement. On a pris le Simon de Lc 24,34 pour Simon-Pierre.
Bonjour,
Sans avoir votre niveau d’érudition, la question d’un original araméen de Luc est présente à mon esprit depuis plusieurs années. Si l’on considère en effet les références coraniques, il est question d’un seul « injil » et il est parfois considéré qu’il s’agit d’une version arameenne de Matthieu. Or si l’on s’en tient aux seules allusions coraniques relatives a la naissance de Jesus, elles me semblent plutot renvoyer a Luc. Je m’interrogeais donc sur une version arameenne de Luc.
Les allusions ou renvois du Coran sont toujours à Mt, mais les récits de l’enfance de Jésus sont connus de manière populaire. On y retrouve des allusions à des évangiles apocryphes qui étaient très prisés parmi les Arabes et bien d’autres. Dans deux ajouts, le Coran renvoie respectivement à Mc et à Jn, mais précisément, il s’agit d’ajouts tardifs.
Merci. Il faut songer à proposer des articles Wikipédia sur le sujet, notamment sur la Peshitta et l’antériorité de l’araméen sur les traductions en grec. Wikipédia est un moyen de mettre en avant les découvertes qui bousculent le ‘consensus’ pour les exposer au débat public. Il faut des références et une argumentation.
Certes, mais il faut une équipe vigilante : une certaine censure s’est installée sur Wikipedia, à la fois externe (par l’intervention d’internautes, payée par les GAFA ?) et interne (ils ont maintenant un groupe de surveillance). On a à déplorer la censure dont a souffert le tableau des églises apotoliques que l’on trouve sur EEChO…
EMG et Wikipedia
La pollution systématique des textes sur Wikipedia est en phase avec notre civilisation médiatique, pour laquelle le mensonge est une arme de combat comme les autres. À un certain niveau de diffusion, le mensonge devient vérité et la voix authentique se trouve reléguée dans les abysses du stupidement incorrect.
Je ne crois pas à la thèse qu’à la fin la vérité triomphera et qu’il suffit d’attendre ce heureux jour sans rien faire. C’est le vainqueur du terrain qui fait l’histoire!
L’importance de Eecho est dans l’authenticité de sa recherche sur les origines chrétiennes qui furent étrangement oubliées, ou volontairement occultées, au sein même de nos familles ecclésiales. “Oublis ou occultations” qui laissent présager que Eecho sera attaquée dans tous les terrains qu’elle prétend occuper. Si elle peut se défendre des hackers, cela devient vite compliqué dans la préservation de ses publications grand public face à la quantité d’acteurs malveillants.
Je propose donc que chaque article grand public livré sur un média, Wikipedia par exemple, soit préalablement objet d’un plan pour retirer ou contre-dire les saletés autant sur le média premier que dans ses répétitions médiatiques. Constitution d’une équipe de nettoyeurs volontaires? à ce niveau la vigilance et la quantité des soldats fait la force.