la "fable": non grecque mais d’origine mésopotamienne ?
L’ORIGINE MÉSOPOTAMIENNE de la fable…
(ou comment ce qui a été attribué aux Grecs vient de la sagesse mésopotamienne via l’araméen)
par Marion Duvauchel, Professeur de lettres et de philosophie, diplômée en anthropologie.
« La prose commence dans la bouche d’un esclave ; aussi le genre tout entier est prosaïque ». Hegel, Esthétique.
Ésope, l’inventeur supposé…
Au même titre que la parabole, l’utopie ou le conte philosophique la fable participe de ce qu’on appelle « l’apologue ».
Comme on sait, la fable est grecque, son inventeur s’appelle Ésope et l’homme qui la sort de ses langes et de ses limbes s’appelle Jean de la Fontaine. C’est joli, mais c’est un conte.
La langue grecque n’a pas de mot pour désigner la fable. On parle d’« Aesopica », du nom de cet inventeur présumé, qui n’était pas plus grec que vous et moi, et dont on ne sait pas d’où il vient. Beaucoup et des plus sérieux le tiennent pour Phrygien : Phèdre, Dion Chrysostome, Lucien, Aulu-Gelle, Maxime de Tyr, Aelius Aristide, Himérios, Stobée, et Suidas, auteur d’une encyclopédie un peu bordélique [au IXème siècle], nommée la Souda. D’autres le tiennent pour un Thrace, ou un Lydien1.
Il est né vers 630 avant J. C. à un moment de l’histoire où la Grèce n‘est pas encore installée dans sa grande tradition écrite. Ésope s’inscrit comme la plupart des hommes de l’Antiquité dans des structures d’oralité. Il était au demeurant très laid et sans doute foncé de peau, et il était aussi très malin.
Bref, la fable est un genre oral. Il n’y a pas de « recueil original » mais des fables qu’on se raconte oralement2 jusqu’à ce qu’un jour des gens avisés recueillent ce patrimoine de sagesse et de perspective pour les générations futures, et décident de l’intégrer dans les choses à apprendre aux enfants qui ont la chance (ou pour certains, semble-t-il, la malchance) d’aller à l’école.
Le premier de ces recueils est dû à Démétrios de Phalère, vers 325 avant J.-C.3. C’est de cette version qu’un certain Phèdre4 va s’inspirer. Arrivé tout jeune esclave à Rome, il y acquiert la maîtrise de la langue latine et une formation littéraire. Affranchi, il décide de se lancer dans l’élaboration de fables, genre nouveau à Rome. Son ouvrage, Les Fables ésopiques de Phèdre, affranchi d’Auguste, comporte 135 fables dont seulement 47 sont inspirées d’Ésope. Phèdre a largement enrichi le corpus. Mais il reste pourtant ignoré et on ne le redécouvrira qu’en 1596 quand paraîtra la première édition moderne de son œuvre.
Le troisième homme est le chaînon manquant, il s’appelle Babrias, en latin Babrius.
Babrias- Babrius5…
On ne sait pas grand-chose de lui : on dispose d’une très mauvaise biographie tirée de la Souda – sorte d’encyclopédie un peu foutoir, ce qu’on appelle alors un lexicographe – et ce qu’il consent à nous dire de lui-même dans les deux prologues de son œuvre. Il était italien – mais avait un nom grec – et vivait en Asie Mineure, très certainement dans la seconde moitié du Ier siècle après J.-C.
En France, on le connaît à peine, ou plus exactement, on ne le connaît plus. La seule édition récente disponible de ce fabuliste est anglaise, elle date de 1965, et elle est due à B. E. Perry.
Pourtant ce Babrias a donné une version en vers des récits ésopiques, version très copiée et appréciée dans le monde latin pour des raisons scolaires.
Au IVème siècle, Syntipas, un philosophe indien, retranscrit en prose et en syriaque un grand nombre d’entre elles, et les regroupe dans un ouvrage qui connait un grand succès : l’histoire des sept sages.
Plus tard, ce recueil est retraduit en grec par le moine Andreapoulos.
La plus célèbre de ces paraphrases est celle des cinquante-cinq tétramètres composés au IXème siècle par le moine Ignace Magister, prêtre de Constantinople, qui les mit en quatrains, assez médiocres si l’on en croit les spécialistes.
Au XVIIIème siècle, les Anglais Bentley et surtout Tyrwith eurent l’idée de réunir quelques fragments cités par la Souda (à l’époque on parlait de Suidas), permettant la reconstitution de trois fables de celui que l’on appelait alors « Gabrias ».
On ne connaissait que ces 58 fables en tout, qui avaient survécu sous forme de paraphrases, connues à travers la Recension dite Bodléienne, retrouvée au début du XIXème siècle.
C’est à cette époque, qu’en inspectant minutieusement des manuscrits provenant du Codex Vaticanus 777, on réussit à restituer dans leur métrique initiale quelques vingt fables6.
Des fables iambiques réunies avec des récits babriens furent également identifiées sur des tablettes de Palmyre ainsi que sur le « manuscrit G » daté du Xème siècle. Ce qui permettait d’affirmer qu’il existait, dès le IIIème siècle, un corpus de fables versifiées qui mêlaient les fables authentiques de Babrius avec des fables composées dans une versification ordinaire et colportant les même thèmes.
Une découverte décisive…
En 1843, une découverte va changer la donne et redonner à Babrias-Babrius une certaine audience…
Le ministre de l’Instruction Publique de l’époque, un certain Villemain, dépêche en Grèce Minéas Mynias, homme très savant mais à l’esprit quelque peu aventurier et fantasque, avec pour mission de retrouver des manuscrits anciens. Sa quête mène cet Indiana Jones au Couvent de Sainte-Laure du Mont Athos où il tombe, presque par hasard, sur un volume contenant cent vingt-trois fables de notre poète. Il fait le compte-rendu de cette découverte :
« Dans le Couvent de Laura au Mont Athos, il y avait deux bibliothèques, une petite et l'autre plus grande. La première contenait des manuscrits jetés pêle-mêle, la plupart pourris par l'humidité et les ordures animales. Au point que la Vie des Hommes illustres de Plutarque, ouvrage manuscrit dont parle l'Allemand Zacharias dans le traité de son voyage fait il y a huit ans au Mont Athos, manuscrit encore complet, je l'ai trouvé tout à fait abîmé. Il n'avait pas plus de dix cahiers. En grande partie les feuilles étaient collées et pourries. Tous les autres manuscrits étaient dans un état pitoyable. Je travaillai depuis quinze jours, accompagné d'un diacre nommé Gabriel en feuilletant les manuscrits que j'ai nettoyés autant que possible et j'ai pu mettre des étiquettes et des numéros à ceux qui avaient un intérêt. Il y avait un plancher qui occupait la moitié du parterre de la bibliothèque en forme de sofa. Les planches d'au-dessous était mouvantes, l'au-dessus était plein de poussière et de fientes. Ayant examiné tous les manuscrits, je me suis fourré sous le plancher malgré la résistance des moines qui s'y trouvaient. Ils me disaient qu'il n'y avait rien et que je me salirais. Or, j'y ai trouvé quinze manuscrits : un Denys l'Aréopagite avec des notes abrégées aux marges ; une Histoire des Animaux d'Élien et treize autres encore parmi lesquels le manuscrit en question, abîmé au commencement et vers la fin. La dernière feuille était en lambeaux et contenait les six derniers vers. La première partie renfermait les Histoires fabuleuses dont saint Grégoire de Nazianze fait mention dans ses Discours. La partie suivante contenait les Fables de Babrius en 80 pages in-8°. L'écriture m'a semblé être datée du Xème siècle. Il y avait plusieurs mots dont quelques lettres étaient effacées que j'ai déchiffrées avec peine ».
On put alors reconstituer cent quarante-trois fables dans leur forme métrique originale, et on dispose depuis du Codex A, qui constitue le patrimoine des fables de Babrias reconnu comme tel.
La trouvaille fait alors grand bruit et rend Babrius très populaire du jour au lendemain. Jusqu’aux années 1890, ses poèmes furent étudiés avec grand soin, presque autant que La Fontaine – que l’on trouvait alors, non seulement trop difficile pour les enfants mais aussi d’une morale pernicieuse. Beaucoup de professeurs de l’époque lui préféraient donc l’élégance de Babrius ou la gentillesse de Florian.
Mais à la fin du XIXème siècle, Babrius fut brusquement retiré des programmes scolaires, ce qui sonna son déclin en France et sa désaffection progressive.
Or, ce Babrias-Babrius, gréco-italien romanisé, a vécu au Proche-Orient et il a été le précepteur d’un prince. La dédicace du second livre de fables est adressée à un certain « roi Alexandre ». Il s’agit d’un prince acquis à la puissance romaine et installé par Vespasien sur le trône de Cilicie aux alentours de 70. Flavius Josèphe est le seul historien à en mentionner l’existence. Si son information est fiable, cet Alexandre, fils d’Hérode Antipas, roi de Judée, aurait épousé Iotapé, la fille d’Antiochos, roi de Commagène. Il abandonna la religion de ses pères et adopta les usages et les dieux grecs.
Dans le premier prologue, Babrias prétend « avoir mis en vers les fables en prose d’Ésope » en s’inspirant de la collection ésopique recensée par le manuscrit Augustana, la plus ancienne recension dont on disposait et dont on dispose encore. Sauf que la nature composite des récits qui composent l’ouvrage babrien, proverbes, épigrammes ou même simples anecdotes tend à prouver que leur source provient de livres très divers.
Et parmi ces sources, la source oubliée, la plus ancienne est la source mésopotamienne.
Le contexte de certaines de ses fables et sa connaissance du peuple arabe l’attestent : la fable 57 s’intitule l’Arabe et le char des mensonges. Ou plus éclatant encore, la fable du moustique sur la corne du taureau qui reprend presque textuellement une fable retrouvée sur une tablette cunéiforme au cours des fouilles effectuées à Assur et publiée par E. Ebeling en 1927. Cette fable se trouve dans la recension Augustana mais le récit babrien épouse presque mot pour mot les contours du texte assyrien, bien plus que ne le fait la version tirée de l’Augustana.
Enfin, dans sa préface, Babrias insiste fortement : « O fils du roi Alexandre » [la fable est] « une invention des anciens Assyriens qui vivaient au temps de Ninus et Belus ».
Or, l’une de ces sources est orientale, assyrienne pour être exact : il s’agit du « Livre d’Ahikar ».
Bon nombre des fables ésopiques auraient donc une source sémitique. Ce Babrias-Babrius quelque peu oublié, qui mit en vers plusieurs d’entre elles, attribue expressément au genre de l’apologue une origine babylonienne.
Le livre d’Achikar… l’autre source7
L’histoire d’Achicar l’Assyrien se présente comme une autobiographie dans laquelle cet Araméen de la cour d’Assyrie consigna par écrit sa vie exemplaire, mais aussi et surtout ses maximes morales et des paraboles. Ikara signifie « travailleur », on pourrait aussi dire « copiste à l’identique ». Il était sans doute l’héritier de la tradition orale araméenne dans le réseau d’Assur près le roi de Ninive au VIIème siècle.
C’est une double collection de proverbes et de sentences insérées dans une histoire. Ces deux séries de maximes ont autant d’importance que l’histoire elle-même. Elles constituent la « sagesse d’Achikar », par analogie avec celle de Salomon et de Ben Sirach. La première série est didactique et s’inspire des proverbes de Salomon et elle est tenue pour une des sources de l’Ecclésiaste. La seconde met en relief l’ingratitude du neveu de l’auteur, Nadan, et se compose de comparaisons, que l’on peut appeler des similitudes ou des paraboles.
Cette seconde série est apparentée aux plus anciens recueils de fables.
Le récit général obéit à la grande structure traditionnelle de l’élévation et du déclassement : Joseph en Égypte, Daniel à Babylone et Achikar en Assyrie. Achikar8, scribe de Sennachérib et de Sarhédom, adopte Nadan, le fils de sa sœur, l’élève et lui adresse une première série de sages maximes pour compléter son éducation. Nadan n’en profite pas et craignant d’être déshérité par son oncle, il imagine, à l’aide de lettres écrites en son nom, de le faire passer pour un conspirateur et de le faire condamner à mort. Fort heureusement, le bourreau est un ami d’Achikar, et il n’exécute pas l’ordre reçu.
D’après d’Alexandrie, puis Eusèbe, ces deux séries de maximes ont été rapportées de Babylone par Démocrite, au Vème siècle avant notre ère et elles auraient pu servir de modèle à quelques fables ésopiques, ce qui a conduit plus tard à prêter à Ésope l’histoire d’Achikar, et à créer un nouveau sage fabuliste nommé Loqman.
Mais qu’en est-il du document original ?
Il ne pouvait être qu’araméen9.
Les papyrus araméens d’Achicar, découverts à Éléphantine corroborent la thèse de l’abbé François Nau de l’origine araméenne du récit qui sera traduit en arménien, en grec, en slave, et en roumain. Il existe même une version éthiopienne. Mais le texte syriaque constitue la source de toutes les versions ultérieures.
Genèse nouvelle de la fable
Rien n’interdit donc de supposer qu’au VIIème siècle avant notre ère, vivait un homme puissant et sage, tour à tour favori du roi et proscrit, auteur de maximes morales et d’allégories ou paraboles. Deux siècles plus tard, son histoire et ses maximes étaient répandues dans tout le monde juif, ce qu’attestent les papyrus araméens trouvés au sud de l’Égypte, à Éléphantine, datant de cette époque. Les versions araméenne, syriaque, arabe, en grecque, roumaine, slave, et même éthiopienne attestent la formidable vitalité de ce récit.
Cette tradition a pu être reprise par un scribe, du nom de Sopér, forme syrienne de Sofer devenue en grec Ésope. Cet Ésope aurait été emmené comme esclave après une victoire des Hittites sur les Assyriens ou par un autre royaume anatolien du réseau d’Assur et installé dans une ville de la zone ionienne de la cote d’Asie mineure.
Traduite en grec, l’œuvre de ce fabuliste a donné lieu à une nouvelle édition en Italie, plus complète que celle d’Ésope et d’Ahikar. L’auteur de cette dernière version est un Grec « parlant araméen » (d’où son nom Barbrias – Barbraia), précepteur du prince Alexandre, né à Rome du petit fils d’Hérode Antipas, le petit-fils d’Hérode le Grand, nommé par Claude roi de Judée en 40-43 ; lui-même sera nommé roi de Cilicie en 70, en abandonnant la religion hébraïque pour épouser Iotapée, la fille du roi Antiochus de Commagène.
C’est ainsi que par l’intermédiaire des Juifs et des Grecs, le vieux conte assyrien a contribué à donner naissance à quelques-unes des plus gracieuses productions de la littérature française, puisque plusieurs des sujets esquissés par Achicar – avec le relais d’Ésope puis de Brabias – ont servi de thèmes à des fables de la Fontaine10.
La fable est donc un avatar d’un genre textuel fondamental, sans doute le plus ancien de l’histoire de la littérature sapientale, voire de la littérature tout court : la parabole.
Au cours de sa longue histoire, elle a simplement perdu la mémoire, et oubliant son origine orientale, elle s’est réinventée une généalogie, occultant sa part sémitique.
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Bibliographie
Briquel-Chatonnet (Françoise), « L’histoire et la sagesse d’Ahicar ; fortune littéraire de la vie d’un dignitaire araméen à la cour assyrienne », in D’un Orient l’autre : actes des troisièmes journées de l’Orient, Bordeaux, 2002, éditions Peeters, Louvain, publié par Jean-Louis Bacqué-Grammont, Angel Pino, Samaha Khoury.
Nau (François), Histoire et sagesse d’Ahicar l’Égyptien, traduction de versions syriaques, avec les principales différences des versions arabes, arméniennes, grecque, néo syriaque, slave et roumaine. Paris, Letouzey et Ané, 1909.
Hermann (L.) Babrius et ses poèmes, Bruxelles, Latomus, 1973.
Knöll (P.), Fabularum Babrianarum Paraphrasis Bodleiana, Vienne, 1877.
Lods (Adolphe), Histoire de la littérature hébraïque et juive : depuis les origines jusqu’à nos jours, chapitre III, le roman d’Ahikar, pp. 596 et suivantes.
Renault (Philippe), FEC – Folia Electronica Classica (Louvain-la-Neuve) – Numéro 6 – juillet-décembre 2003 <folia_electronica@fltr.ucl.ac.be>
« The Assyrian Book of Achikar », edition par A. Cowley in Aramaic Papyri of the Fifth Century B.C., Oxford, 1923.
Esopica, les Fables grecques et latines, traduction par Philippe Renault, Éditions de l’Arbre d’Or, Genève, 2003. Cette anthologie comprend l’intégralité des Fables de Babrius et une partie des pièces de la Paraphrase Bodléienne.
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1 Un moine byzantin du nom de Maximos Planoudès († 1330) popularisé une Vie d’Ésope à partir d’un matériau datant probablement du ie siècle. Le texte est issu de traditions diverses, certaines anciennes, d’autres de l’époque romaine. Il le fait Lydien, d’après la tradition qui apparaît pour la première fois dans Héraclide, selon laquelle il fut esclave du Lydien Xanthos, nom qui signifie « le Blond ». Puis d’un certain Iadmon par qui il réussit à se faire libérer. Lorsque son maître meurt, Ésope est affranchi. À peine libre, il retrouve la parole. Il se rend auprès de Crésus pour tenter de sauvegarder l’indépendance de l’île de Samos et il réussit dans son ambassade en racontant une fable au roi. Il se mettra ensuite au service du roi de Babylone qui prend grand plaisir aux énigmes du fabuliste.
2 Le recueil des Belles Lettres recense exactement trois cent cinquante-huit fables.
3 Une des premières traductions françaises faite par le Suisse Isaac Nevelet en 1610 compte 199 fables attribuées à Ésope. C’est le recueil qu’a utilisé La Fontaine.
4 Né vers 15 avant J.-C., en Macédoine et mort vers 50 après J.-C.
5 Voir les travaux de Philippe Renault, disponibles en ligne.
6 Ces vingt fables reconstituées ont été éditées par P. Knöll, « Neue Fabeln des Babrius », in Sitzungsber. Der phil. hist. Kl. der Akademie der Wissenschaften in Wien, 1878.
7 François Nau, Histoire et sagesse d’Ahicar l’Egyptien, traduction de versios syriaques, avec les principales différences des versions arabes, arméniennes, grecque, néosyriaque, slave et roumaine. Paris, Letouzey et Ané, 1909. On écrit aussi Ahikar.
8 La Bible le présente comme le neveu de Tobie.
9 C’est ce qu’établit Mme Briquel-Chatonnet, dans un article remarquable : « L’histoire et la sagesse d’Ahicar ; fortune littéraire de la vie d’un dignitaire araméen à la cour assyrienne », in D’un Orient l’autre : actes des troisièmes journées de l’Orient, Bordeaux, 2002, éditions Peeters, Louvain, publié par Jean-Louis Bacqué-Grammont, Angel Pino, Samaha Khoury. Le récit d’Achikar l’Assyrien constitue selon elle, l’un des documents les plus anciens de la littérature araméenne.
10 «L ‘oiseau blessé d’une flèche », « le serpent et la lime », « la chatte métamorphosée en femme », « la souris métamorphosée en fille », « le cerf et la vigne ».
ligne 7 il est écrit : » … une encyclopédie un peu bordélique … » je remplacerais bien ce mot par » en désordre »
Sait-on ce qu’est devenue cette tablette cunéiforme trouvée lors des fouilles d’Assur ?
Existe-t-il une documentation à ce sujet ?
Merci.