Evangile de Marc interlinéaire araméen-français
Une première sur le web : l’interlinéaire araméen-français de l’évangile selon saint Marc !
Cet outil précieux pour Mc, disponible aussi pour Mt et pour Luc (et bientôt pour Jn), pourra être révisé dans quelques mois, à la suite de la parution sur la Karozoutha Source (qui comprendra 1/3 du texte de Mc).
Comme tel, il nous permet d’entrer immédiatement dans une lecture nous rapprochant de la source ; n’oublions cependant pas la pratique de l’oralité vivante qui doit compléter et nourrir toute autre approche.
Marc Chapitre 1 –
Marc Chapitre 2 –
Marc Chapitre 3 –
Marc Chapitre 4 –
Marc Chapitre 5 –
Marc Chapitre 6 –
Marc Chapitre 7 –
Marc Chapitre 8 –
Marc Chapitre 9 –
Marc Chapitre 10 –
Marc Chapitre 11 –
Marc Chapitre 12 –
Marc Chapitre 13 –
Marc Chapitre 14 –
Marc Chapitre 15 –
Marc Chapitre 16 –
Pour l’évangile de Marc selon les récitatifs restitués et traduits de l’araméen : eecho.fr/nouvelle-alliance-selon-st-marc-traduction-de-larameen.
Index de Mc à télécharger – – (présentation ici)
[l’ensemble des index pour les 4 évangiles est disponible ici]
Toujours en cours de recherche : eecho.fr/apprendre-larameen-des-pistes.
Un immense merci pour cette publication ! C’est inédit et à la fois très émouvant et passionnant intellectuellement d’avoir cette mise en parallèle des textes en français et araméen. Il faut espérer qu’il y aura de plus en plus de travaux qui mettent en avant cette origine araméenne du texte des évangiles.
Cela commence à venir mais c’est lent. Parfois, certains auteurs comme Francis Lapierre ou Gonzague Lemaitre, le reconnaissent, mais en affirmant que seule la couche la plus ancienne est araméenne (265 versets). Il faudrait leur répondre scientifiquement pour casser complètement ce mythe de l’origine grecque, même partielle des évangiles. Certes, on peut imaginer que des interpolations aient été rédigées en grec à des fins d’explication pour des communautés ignorant tout du judaïsme matrice du christianisme, mais cela doit représenter moins de 50% et même beaucoup moins. L’adresse à Pierre « m’aimes-tu » recourant à plusieurs verbes grecs successifs traduisant le mot aimer pourrait ainsi être expliqué.
Des livres expliquant l’origine araméenne des 4 évangiles sous forme d’études universitaires ou de thèses et recourant par exemple à la théorie des codes seraient très utile pour continuer à faire bouger les choses. C’est un combat intellectuel à mener d’où des grâces innombrables pour les chrétiens d’Orient mais aussi d’Occident pourraient surgir.
Les évangiles araméens sont un grand trésor qu’il convient de mieux faire connaître et promouvoir ainsi que leur appropriation orale.
Le problème est dans ce que vous dites vous-même. Êtes-vous capable d’apporter des éléments indiscutables ? Vous parlez de mythe de l’origine grecque mais si tout était si simple à démontrer, il n’y aurait pas lieu d’en parler.
Évidemment, il y a des éléments qui vont dans ce sens il faut faire le travail en amenant toutes les preuves de façon universitaire.
Il existe déjà beaucoup d’éléments sur le site d’EEChO. En science, il suffit d’une démonstration irréfutable pour rendre une théorie obsolète. Ici, il y en a bien plus qu’une, mais la composition grecque (écrite) des évangiles est plus qu’une théorie, c’est une croyance. Elle fait partie d’un ensemble produit par l’exégèse protestante allemande.
Par ailleurs, c’est trois fois le même verbe en araméen dans l’adresse de Jésus ressuscité à Pierre (« M’aimes-tu ? »), mais il y a trois substantifs différents (et cela ne marche pas en grec). Je vous laisse deviner.
Bonjour,
Je regarde le travail de Francis Lapierre. Je suis un Français. Je vis au Paraguay.
Pourriez vous me faire parvenir un lexique des mots araméen de l évangile de Marc et des mots grecs de l évangile de Marc?
Dans qu elle traduction ou cela fonctionne dans toutes les traductions des évangiles ?
Merci d avance
On trouve un tel lexique, pour les mots les plus importants, au long des livres de Pierre Perrier, et à la fin du plus récent, L’évangile en damiers en rapport avec les mots d’oralité.
Mais il vaut la peine de voir également « L’anthropologie araméenne des évangile« , exposé donné par B. Scherrer lors de notre session d’août, mis en ligne, plutôt vers la fin de la vidéo (la question du mot qnoma) : voir « Association EEChO » (ou sur odysee.com).
Un grand merci pour cette mise à disposition. C’est un cadeau précieux.
Dommage d’avoir choisi cette police d’écriture pour le syriaque… vraiment peu lisible.
Elle n’est précisément pas syriaque mais araméenne.
C’est une fausse remarque. Syriaque ou araméen c’est la même chose dans ce cas précis. D’autant que si l’on voulait vraiment adopter une véritable écriture araméenne fallait prendre un alphabet carré de l’époque. Je voulais simplement dire que j’aurais préféré une police d’écriture estrangelo comme sur le site dukhrana par exemple…
On prépare carrément un programme avec l’interlinéaire organisé selon la bilatéralité et les récitatifs, et avec d’audition de traductions. Si vous avez des compétences pour y aider, ou pour écrire des articles, on est toujours preneur !
Bonjour
Je ne sais pas comment écouter l’araméen de ces évangéliaires , ne la phonétique
Pouvez vous m’orienter
Pour suivre en écoutant la langue
Merci
Merci pour ces précisions sur l’adresse de Jésus ressuscité à Pierre ; c’est un point très intéressant de savoir que si c’est le même verbe qui est utilisé trois fois, on a trois substantifs différents ; cet exemple pourrait donner lieu à un article approfondi sur ce passage sur ce site ; ce serait très utile car cet exemple est parfois mis en avant par ceux qui prétendent que le grec est la langue originale et que l’araméen est une rétroversion à partir d’une traduction du grec ; ce type de divergence peut montrer que ce n’est pas le cas concrètement.
Pour Jérôme, il y a sur ce site un article sur un autre exemple très intéressant avec le mot paix dont on voit avec le texte grec qu’on perd de l’information et de la cohérence dans le message de Jésus. L’araméen rétablit la logique des paroles du Seigneur.
Quant à dire qu’il faut des travaux universitaires, c’est vrai en ce sens qu’hélas n’est pris en compte en France comme dans d’autres pays que ce qui vient de la recherche universitaire et c’est pourquoi il faut en souhaiter de plus en plus. Mais ce n’est pas vrai au sens où un universitaire peut très bien se tromper et qu’inversement des chercheurs indépendants peuvent avoir raison contre la position dominante à l’université. Il n’y a pas de monopole universitaire de la vérité.
La question de la langue de composition des évangiles n’est pas anecdotique ; ceux qui veulent faire croire que c’est le grec ont souvent derrière la tête l’idée pas innocente d’abîmer la crédibilité des évangiles en en faisant des écrits tardifs déconnectés de la réalité historique pour en nier la véracité historique. Il ne faut pas en être dupe.