Chrétienté disparue du Caucase (nov.2019)
- À paraître en novembre :
« Lors de son discours à Ratisbonne le pape Benoit XVI défendait à juste titre l’hellénisme, vecteur de la première « inculturation » du christianisme où il a joué un rôle majeur dans l’histoire culturelle de l’Occident.
Mais cette inculturation n’est pas la première. Parallèlement, l’Évangile a été annoncé à celles des nations dont la lingua franca était alors l’araméen, en Syrie, Palestine, en Perse puis dans toute l’immense Eurasie. Ce qu’on appelle la « Tradition », définie par un canon des Évangiles, a été élaborée dans un contexte araméen, dont le christianisme d’Orient et les Syriaques ont maintenu la mémoire. Ce n’est donc pas le seul pourtour du bassin méditerranéen oriental qui constitue le cadre unique de l’expansion du christianisme mais toute l’immense Eurasie, selon un axe est/ouest que nous pensons en termes d’Orient et d’Occident, avec de lourdes myopies.
En 1940, Georges Dumézil signalait dans un bref article l’existence d’une « chrétienté disparue dans le Caucase ». Des manuscrits trouvés sur le mont Sinaï, il y a une vingtaine d’années, ont contribué à exhumer cette civilisation chrétienne dont l’histoire est restée dans l’ombre de celle des deux chrétientés qui ont résisté à l’islam et à l’islamisation : l’Arménie et la Géorgie. Cette découverte constitue une pierre d’angle pour refonder un «atlas » géopolitique de la première évangélisation, et mieux comprendre le christianisme d’Orient, conservatoire de la Tradition en langue et en culture araméenne, précédant de quelques années l’inculturation hellénistique. »
Marion Duvauchel a créé le site http://alternativephilolettres.fr.
Pour commander : auprès de l’auteur (ses droits d’auteur iront à un projet au Cambodge) : mariefrance.duvauchel@gmail.com / ou auprès de l’éditeur : http://www.avm-diffusion.com/A-147261-les-chretiens-du-caucase.aspx Date de parution : 20/11/2019
Merci pour cette publication. Il est important de faire connaître ces chrétientés oubliées et disparues, de prier pour leur renaissance, de méditer sur leur disparition pour éviter celle des chrétiens d’autres pays en particulier d’Europe… Et aussi de bien de faire connaître le rôle majeur de l’araméen comme lingua franca, rôle trop souvent ignoré des universitaires et des chercheurs.