20 décembre 2009 – messe de Noël chez les Syro-malabares

20 décembre 09, 14h30 :

Messe de Noël à la paroisse syro-malabare

avec spectacle, suivi d’un goûter.
Cette messe n’a pas lieu aux Missions Etrangères comme annoncé dans notre bulletin numéro 9,
mais
chez les Frères Hospitaliers de Saint-Jean de Dieu
223 rue Lecourbe 75015 Paris (ligne 12, convention ou ligne 8, Felix Faure).

Si vous souhaitez mieux connaître la diversité de l’Eglise, vous serez les bienvenus :   dimanche prochain (20 décembre) à 14h30 à la paroisse syro-malabare pour la Messe de Noël suivie d’un spectacle et d’un goûter (si vous pouvez apporter quelque chose, ce sera certainement bienvenu).   chez les Frères Hospitaliers de Saint-Jean de Dieu 223 rue Lecourbe 75015 Paris (ligne 12, convention ou ligne 8, Felix Faure).

L’Eglise Syro-Malabare

[tiré de Wikipédia] L’Eglise Syro-Malabare est une église catholique, orientale par son rite, présente au Kerala dans le Sud-Ouest de l’Inde.

Elle remonte à l’évangélisation de Saint-Thomas. Celui-ci a d’abord évangélisé la Mésopotamie et fonde l’Eglise Chaldéenne. (Aujourd’hui une grande partie des chrétiens chaldéens se trouvent en Irak)
En l’an 52, il débarque à Kodungallur au Kerala et fonde l’Eglise syro-malabare, avant de partir pour la Chine.

L’Eglise Syro-Malabare est ainsi considérée comme soeur de l’Eglise Chaldéenne. En 345 celle-ci envoie une grande mission (70 familles en plus des prêtres) au Malabar.

Au XVIe siècle, l’Eglise de Saint Thomas en Mésopotamie se divise : l’Eglise Chaldéenne se rapproche de Rome (la communion n’avait jamais été formellement rompue) tandis que l’Eglise Assyrienne s’en sépare.
Pendant ce temps, en Inde, les premiers contacts avec les Portugais au début du XVIe siècle se passent sans heurts. Cependant, en 1599, Alexis de Menezes, l’archevêque portugais de Goa (de rite latin), réunit un synode local à Diamper. Les Chrétiens de saint Thomas furent placés de force sous la juridiction de l’Église de Rome. Un jésuite, Francisco Roz, fut nommé évêque et latinisa fortement le rite. En réaction, une grande partie des Chrétiens locaux suivirent le prêtre Thomas Palakomatta qui en 1653 se fit consacrer évêque et métropolite, se plaçant quelques années plus tard sous la juridiction de l’Église syriaque orthodoxe L’Église catholique syro-malabare est la branche qui resta dans la juridiction romaine après le synode de Diamper.  Il faudra attendre la fin de XIXe siècle pour voir la création de juridictions spécifiques et la nomination d’évêques d’origine et de rite locaux.

Aujourd’hui, l’église Syro-Malabare, avec sa profonde spiritualité et son taux élevé de vocations au sacerdoce, est considérée comme une des plus dynamiques églises catholiques dans le monde. Sa communauté de fidèles est la deuxième plus importante des 21 églises catholiques orientales.

La Liturgie

La liturgie du rite Syro-Malabare appartient à la famille de la liturgie chaldéenne. A partir du IVe siècle jusqu’au 16ème siècle, la messe du rite Syro-Malabar a été célébrée dans la langue araméenne (Syriaque Oriental). Mais au Synode de Daimper en 1599, des modifications ont été apportées dans la liturgie et cette dernière a été obligée de se conformer au rite latin. A partir du Concile Vatican II, l’antique liturgie (antérieure au Synode de Daimper) a été réintroduite. Aujourd’hui, la liturgie est célébrée en malayalam (langue maternelle). La prière eucharistique d’Addai et de Mari (deux disciples de Saint-Thomas) est celle qui est utilisée dans la liturgie Syro-Malabare. Cette prière eucharistique est l’une des plus anciennes prières eucharistiques dans l’Eglise catholique. L’une des particularités de la prière eucharistique est la présence de quatre longues prières, connues sous le nom de Gehanta en langue Syriaque. Ces prières sont, selon de nombreux chercheurs, celles qui se rapprochent le plus des prières juives dites au moment des repas.

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